Troisième dimanche de Carême – « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! » – Saint-Laurent-hors-les-murs

Saint-Laurent-hors-les-murs est l’une des cinq basiliques patriarcales de Rome. Dans cette église se trouvent les corps des deux diacres Laurent et Etienne. L’oraison du premier (10 août) nous fait demander d’éteindre en nous l’ardeur des vices comme ce Saint surmonta les flammes de ses tourments ; et celle du second (26 décembre) nous engage à aimer nos ennemis comme ce Saint qui pria pour ses persécuteurs. Ce sont ces deux vertus : chasteté et charité, que pratiqua surtout le patriarche Joseph, dont l’Église nous donne l’histoire dans le Bréviaire cette semaine. Joseph résista en effet aux sollicitations mauvaises de la femme de Putiphar et il aima ses frères jusqu’à leur rendre le bien pour le mal.

La sainte Église, qui, au premier Dimanche de Carême, nous a proposé la tentation de Jésus-Christ au désert pour sujet de nos méditations, afin de nous éclairer sur la nature de nos propres tentations, et sur la manière dont nous en devons triompher, nous fait lire aujourd’hui un passage de l’Évangile de saint Luc, dont la doctrine est destinée à compléter notre instruction sur la puissance et les manœuvres de nos ennemis invisibles. Durant le Carême, le chrétien doit réparer le passé et assurer l’avenir ; il ne pourrait se rendre compte du premier, ni défendre efficacement le second, s’il n’avait des idées saines sur la nature des périls auxquels il a succombé, et sur ceux qui le menacent encore. Les anciens liturgistes ont donc reconnu un trait de la sagesse maternelle de l’Église dans le discernement avec lequel elle propose aujourd’hui à ses enfants cette lecture, qui est comme le centre des enseignements de la journée. Nous serions assurément les plus aveugles et les plus malheureux des hommes, si, environnés comme nous le sommes d’ennemis acharnés à notre perte et très supérieurs à nous en force et en adresse, nous en étions venus à ne pas songer souvent à leur existence, peut-être même à n’y réfléchir jamais. Tel est cependant l’état dans lequel vivent un nombre immense de chrétiens de nos jours : tant « les vérités sont diminuées parmi les enfants des hommes ». Cet état d’insouciance et d’oubli sur un objet que les saintes Écritures nous rappellent à chaque page, est tellement répandu, qu’il n’est pas rare de rencontrer des personnes aux yeux desquelles l’action continue des démons autour de nous n’est rien autre chose qu’une croyance gothique et populaire qui n’appartient point aux dogmes de la religion. Tout ce qu’en racontent l’histoire de l’Église et la vie des Saints est pour eux comme s’il n’existait pas. Pour eux, Satan semble n’être qu’une pure abstraction sous laquelle on aurait personnifié le mal.

S’agit-il d’expliquer le péché en eux-mêmes ou dans les autres ? Ils vous parlent du penchant que nous avons au mal, du mauvais usage de notre liberté ; et ils ne veulent pas voir que l’enseignement chrétien nous révèle en outre dans nos prévarications l’intervention d’un agent malfaisant, dont la puissance est égale à la haine qu’il nous porte. Cependant, ils savent, ils croient sincèrement que Satan a conversé avec nos premiers parents et les a entraînés dans le mal, en se montrant à eux sous la forme d’un serpent. Ils croient que ce même Satan a osé tenter le Fils de Dieu incarné, qu’il l’a enlevé par les airs jusque sur le sommet du temple, et de là sur une haute montagne. Ils lisent aussi dans l’Évangile et ils croient qu’un des malheureux possédés qui furent délivrés par le Sauveur était assiégé d’une légion entière d’esprits infernaux, que l’on vit, sur la permission qu’ils en reçurent, fondre sur un troupeau de porcs et le précipiter dans le lac de Génésareth. Ces faits et mille autres sont l’objet de leur foi ; et avec cela tout ce qu’ils entendent dire de l’existence des démons, de leurs opérations, de leur adresse à séduire les âmes, leur semble fabuleux. Sont-ils chrétiens, ou ont-ils perdu le sens ? On ne saurait répondre, surtout lorsqu’on les voit se livrer de nos jours à des consultations sacrilèges du démon, à l’aide de moyens renouvelés des siècles du paganisme, sans qu’ils paraissent se rappeler, ni même savoir qu’ils commettent un crime que Dieu, dans l’ancienne loi, punissait de mort, et que la législation de tous les peuples chrétiens, durant un grand nombre de siècles, a frappé du dernier supplice. Mais s’il est une époque de l’année où les fidèles doivent méditer ce que la foi et l’expérience nous apprennent sur l’existence et les opérations des esprits de ténèbres, c’est assurément ce temps où nous sommes, durant lequel nous avons tant à réfléchir sur les causes de nos péchés, sur les dangers de notre âme, sur les moyens de la prémunir contre de nouvelles chutes et de nouvelles attaques. Écoutons donc le saint Évangile. Il nous apprend d’abord que le démon s’était emparé d’un homme, et que l’effet de cette possession avait été de rendre cet homme muet. Jésus délivre ce malheureux, et l’usage de la parole revient aussitôt que l’ennemi a été chassé. Ainsi, la possession du démon non seulement est un monument de l’impénétrable justice de Dieu ; mais elle peut produire des effets physiques sur ceux qui en sont l’objet. L’expulsion du malin esprit rend l’usage de la langue à celui qui gémissait sous ses liens. Nous n’insistons pas ici sur la grossière malice des ennemis du Sauveur, qui veulent attribuer son pouvoir sur les démons à l’intervention de quelque prince de la milice infernale ; nous voulons seulement constater le pouvoir des esprits de ténèbres sur les corps, et confondre par le texte sacré le rationalisme de certains chrétiens. Qu’ils apprennent donc à connaître la puissance de nos adversaires, et qu’ils évitent de leur donner prise sur eux, par l’orgueil de la raison. Depuis la promulgation de l’Évangile, le pouvoir de Satan sur les corps s’est trouvé restreint par la vertu de la Croix, dans les pays chrétiens ; mais il reprend une nouvelle extension, si la foi et les œuvres de la piété chrétienne diminuent. De là toutes ces horreurs diaboliques qui, sous divers noms plus ou moins scientifiques, se commettent d’abord dans l’ombre, sont ensuite acceptées dans une certaine mesure par les gens honnêtes, et pousseraient au renversement de la société, si Dieu et son Église n’y mettaient enfin une digue. Chrétiens de nos jours, souvenez-vous que vous avez renoncé à Satan, et prenez garde qu’une ignorance coupable ne vous entraîne dans l’apostasie. Ce n’est pas à un être de raison que vous avez renoncé sur les fonts baptismaux : c’est à un être réel, formidable, et dont Jésus-Christ nous dit qu’il a été homicide dès le commencement. Mais si nous devons redouter l’affreux pouvoir qu’il peut exercer sur les corps, et éviter tout contact avec lui dans les pratiques auxquelles il préside, et qui sont le culte auquel il aspire, nous devons aussi craindre son influence sur nos âmes. Voyez quelle lutte la grâce divine a dû engager pour l’arracher de votre âme. En ces jours, l’Église nous offre tous ses moyens pour triompher de lui : le jeûne uni à la prière et à l’aumône. Vous arriverez à la paix ; et votre cœur, vos sens purifiés, redeviendront le temple de Dieu. Mais n’allez pas croire que vous ayez anéanti votre ennemi. Il est irrité ; la pénitence l’a expulsé honteusement de son domaine, et il a juré de tout tenter pour y rentrer. Craignez donc la rechute dans le péché mortel ; et pour fortifier en vous cette crainte salutaire, méditez la suite des paroles de notre Évangile. Le Sauveur nous y apprend que cet esprit immonde, chassé d’une âme, s’en va errant dans les lieux arides et déserts. C’est là qu’il dévore son humiliation, et qu’il sent davantage les tortures de cet enfer qu’il porte partout avec lui, et dont il voudrait se distraire, s’il le pouvait, par le meurtre des âmes que Jésus-Christ a rachetées. L’Ancien Testament nous montre déjà les démons vaincus, réduits à fuir dans des solitudes éloignées : c’est ainsi que le saint Archange Raphaël relégua dans les déserts de l’Égypte supérieure l’esprit infernal qui avait fait périr les sept maris de Sara . Mais l’ennemi de l’homme ne se résigne pas à rester ainsi toujours éloigné de la proie qu’il convoite. La haine le pousse, comme au commencement du monde, et il se dit : « Il faut que je retourne à ma maison d’où je suis sorti ». Mais il ne viendra pas seul ; il veut triompher, et pour cela il amènera, s’il le faut, avec lui sept autres démons plus pervers encore. Quel choc se prépare pour la pauvre âme, si elle n’est pas vigilante, fortifiée ; si la paix que Dieu lui a rendue n’a pas été une paix armée ! L’ennemi sonde les abords de la place ; dans sa perspicacité, il examine les changements qui se sont opérés pendant son absence. Qu’aperçoit-il dans cette âme où il avait naguère ses habitudes et son séjour ? Notre Seigneur nous le dit : le démon la trouve sans défense, toute disposée à le recevoir encore ; point d’armes dirigées contre lui. Il semble que l’âme attendait cette nouvelle visite. C’est alors que, pour être plus sûr de sa conquête, l’ennemi va chercher ses renforts. L’assaut est donné ; rien ne résiste ; et bientôt, au lieu d’un hôte infernal, la pauvre âme en recèle une troupe ; « et, ajoute le Sauveur, le dernier état de cet homme devient pire que le premier ».

Comprenons l’avertissement que nous donne la sainte Église, en nous faisant lire aujourd’hui ce terrible passage de l’Évangile. De toutes parts, des retours à Dieu se ménagent ; la réconciliation va s’opérer dans des millions de consciences ; le Seigneur va pardonner sans mesure ; mais tous persévéreront-ils ? Lorsque le Carême reviendra dans un an convoquer les chrétiens à la pénitence, tous ceux qui, dans ces jours, vont se sentir arrachés à la puissance de Satan, auront-ils maintenu leurs âmes franches et libres de son joug ? Une triste expérience ne permet pas à l’Église de l’espérer. Beaucoup retomberont, et peu de temps après leur délivrance, dans les liens du péché. Oh ! S’ils étaient saisis par la justice de Dieu en cet état ! Cependant, tel sera le sort de plusieurs, d’un grand nombre peut-être. Craignons donc la rechute ; et pour assurer notre persévérance, sans laquelle il nous eût peu servi de rentrer pour quelques jours seulement dans la grâce de Dieu, veillons désormais, prions, défendons les abords de notre âme, résignons-nous au combat ; et l’ennemi, déconcerté de notre contenance, ira porter ailleurs sa honte et ses fureurs.

Le troisième Dimanche de Carême est appelé Oculi, du premier mot de l’Introït de la Messe. Dans l’Église primitive, on le nommait le Dimanche des scrutins, parce que c’était en ce jour que l’on commençait l’examen des Catéchumènes qui devaient être admis au Baptême dans la nuit de Pâques. Tous les fidèles étaient invités à se présenter à l’église pour rendre témoignage de la vie et des mœurs de ces aspirants à la milice chrétienne. A Rome, ces examens, auxquels on donnait le nom de Scrutins, avaient lieu en sept séances, à raison du grand nombre des aspirants au Baptême ; mais le principal Scrutin était celui du Mercredi de la quatrième semaine. Ce Dimanche est célèbre, dans l’Église grecque, par la solennelle adoration de la Croix qui précède la semaine appelée Mésonestime, c’est à-dire milieu des jeûnes.

Sanctoral

Saint Wulfran, Archevêque de Sens (647-720)

Saint Wulfran était fils d’un officier du roi Dagobert; il passa quelques années à la cour, mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des grands fait si souvent naufrage, et sut allier toujours les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile. Élevé sur le siège archiépiscopal de Sens, il se livra tout entier aux oeuvres de son saint ministère. Après avoir gouverné son diocèse pendant deux ans et demi à peine, il se sentit intérieurement sollicité d’aller prêcher l’Évangile aux Frisons. Il s’embarqua avec plusieurs religieux décidés à courir tous les dangers de son apostolat.  Pendant la traversée, un fait miraculeux fit connaître le mérite de l’évêque missionnaire. Comme il disait la Messe sur le navire, celui qui faisait l’office de diacre laissa tomber la patène à la mer; Wulfran lui commanda de mettre la main à l’endroit où la patène était tombée, et aussitôt elle remonta du fond des eaux jusque dans sa main, à l’admiration de tous. A force de miracles, le courageux apôtre opéra chez les sauvages Frisons de nombreuses conversions. Wulfran, son oeuvre à peu près terminée, alla passer le reste de ses jours dans un monastère; sa sainte mort arriva vers l’an 720. Saint Wulfran a toujours été très honoré en Picardie, et de nombreuses faveurs ont été obtenues de Dieu par son intercession.

Bienheureux Théophane Vénard, Martyr, (1829-1861)

Théophane Vénard naquit le 21 novembre 1829, à saint-Loup-sur-Thouet, au diocèse de Poitiers. Son père, qui était instituteur et sa mère Marie Guéret élevèrent leurs enfants dans des sentiments très chrétiens: Mélanie, l’aînée, mourut religieuse de l’Immaculée-Conception, et leur plus jeune frère, Eusèbe, fut curé d’Assais. Théophane, encore enfant, aimait à lire les  « Annales de la Propagation de la Foi,» soit seul, soit en compagnie de sa sœur Mélanie. Un jour, la revue racontait les souffrances et la mort du Père Cornay, qui venait de souffrir le martyre au Tonkin. Saisi d’une émotion indicible, et d’un véritable enthousiasme apostolique, il s’écria: « Moi aussi, je veux aller au Tonkin ! Et moi aussi, je veux être martyr !» Il avait alors dix ans. Quelques jours après, il se trouve avec son père dans une prairie. « Mon père, fit-il soudain, combien vaut ce pré? – Je ne sais pas au juste; mais pourquoi cette question? – Ah! si vous pouviez me le donner, ce serait ma part; je le vendrais et ferais mes études.»  Le père comprit et favorisa une vocation si déterminée : Théophane fit ses études au petit séminaire de Montmorillon et au grand séminaire de Poitiers. Après son ordination au sous-diaconat  (février 1850), il disait adieu à sa famille et entrait au séminaire des Missions-Étrangères, à Paris. L’abbé Vénard reçut l’onction sacerdotale le 5 juin 1852, bien qu’il n’eût que vingt-deux ans et demi, et le 23 septembre, il s’embarquait à Anvers pour la Chine. Arrivé à Hongkong, il y attendit dix mois sa destination. En définitive, il fut désigné pour le royaume d’Annam: le 13 juin 1854, il arrivait à Vinh-Tri, auprès de son évêque, Mgr Retord. Les débuts de M. Vénard furent assez laborieux: il paya son acclimatation par une grave maladie. A peine remis, il est obligé de changer constamment de demeure, afin d’échapper aux édits de persécution de l’empereur Tu-Duc. Traqués comme des bêtes sauvages, les missionnaires de l’Annam sont contraints de fuir, de descendre dans des cachettes souterraines, pendant qu’au-dessus de leurs têtes les troupes des mandarins pillent et détruisent leur chrétientés. M. Vénard cherche un refuge à Hoang-Nghuen, auprès de M. Castex, provicaire de la Mission, qui meurt entre ses bras (6 juin 1857), Il est chargé du district qu’administrait le défunt. Tu-duc lance contre les chrétiens de nouveaux édits plus sévères encore que les précédents : les mandarins des provinces s’empressent de les exécuter. Grâce à un lettré apostat qui renseigne les mandarins sur les cachettes des missionnaires, de nombreuses arrestations ont lieu dans la mission d’Annam. Le Père Néron, livré  par un traître, venait de terminer sa carrière par le martyre, le 3 novembre 1860. Le 30 du même mois, le Père Vénard, dénoncé par un païen, était arrêté avec son catéchiste et conduit à la sous-préfecture. Le mandarin le traita avec de grands égards et parut même regretter son arrestation.

En fin décembre, il fut transporté à Hanoï. Sur son passage, la foule chuchotait: « Qu’il est joli, cet Européen !»  Au tribunal le juge lui demande:

– Qu’êtes-vous venu faire à Annam? – Je suis venu uniquement pour prêcher la vraie religion à ceux qui ne la connaissent pas.  – Quel âge avez-vous? – Trente-et-un ans. – Il est encore bien jeune…

Un instant après le vice-roi fait apporter deux crucifix; il en fait remettre un au Père Vénard en lui disant:

– Foulez la croix et vous ne serez pas mis à mort.

– Quoi! J’ai prêché la religion de la Croix jusqu’à ce jour: comment voulez-vous que je l’abjure? Je n’estime pas tant la vie de ce monde que je veuille la conserver au prix d’une apostasie.» Ce disant le missionnaire baisa longuement l’image du Christ.

– Si la mort a tant de charme a vos yeux, pourquoi vous cachiez-vous de crainte d’être pris?

– La religion défend de présumer de ses propres forces, et de se livrer soi-même. Mais le ciel ayant décidé que je sois arrêté, j’ai confiance qu’il me donnera assez de force pour souffrir tous les supplices et être ferme jusqu’à la mort.»

Il fut condamné à mort. En attendant la sanction impériale, M. Vénard installé dans sa cage sur la rue, causait gaiement avec les gardiens et les curieux et souvent chantait des cantiques. L’ordre d’exécuter la sentence de mort arriva dans la nuit du 1er au 2 février 1861. Dès sept heures du matin, on lui lut le jugement qui le condamnait à mort, et à neuf heures, il était décapité.

Martyrologe

En Judée, l’anniversaire de saint Joachim confesseur, père de l’Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu. Sa fête se célèbre le 17 des calendes de septembre (16 août).

En Asie, l’anniversaire de saint Archippe, compagnon dans ses travaux du bienheureux apôtre Paul. Ce dernier fait mention de lui dans son Épitre à Philémon et dans celle aux Colossiens.

En Syrie, les saints martyrs Paul, Cyrille, Eugène et quatre autres.

Le même jour, sainte Photine la Samaritaine, ses enfants Joseph et Victor; Sébastien, officier de l’armée, Anatole, Photius, et Photide, les deux sœurs Parascève et Cyriaque. Tous ayant confessé le Christ parvinrent au martyre.

A Amise, en Paphlagonie, les sept saintes femmes Alexandra, Claudia, Euphrasie, Matrone, Julienne, Euphémie et Théodosie, qui souffrirent la mort en confessant la foi: elles furent suivies de Derphute et de sa sœur.

A Apollonie, saint Nicétas évêque. Relégué en exil pour le culte des saintes images, il y mourut.

Au monastère de Fontenelle, en France, saint Wulfran, évêque de Sens. Il résigna son évêché, et finit ses jours dans cette solitude, après y être devenu célèbre par ses miracles.

En Angleterre, la mise au tombeau de saint Cuthbert, évêque de Lindisfarne. Depuis son enfance jusqu’à sa mort, il fut illustre par ses œuvres saintes et ses éclatants miracles.

A Sienne, en Toscane, le bienheureux Ambroise, de l’Ordre des Frères Prêcheurs, célèbre par sa sainteté, sa prédication et ses miracles.

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