L’entrisme chinois au sein du système politique français, et européen, n’est plus chose cachée via les Young leaders de la France-China Foundation, dont l’ancien premier ministre de Macron Edouard Philippe. La Chine se fait belle pour l’Europe qui a des yeux doux pour elle et pour son crédit social de contrôle de la population.

Le covid est une aubaine pour imposer une telle surveillance à des populations européennes réfractaires, par nature et civilisation, à ce genre de tutelle dictatoriale. Le passe vaccinal français, super green pass en Italie, basé sur la peur sanitaire entretenue par les médias et les politiciens devient l’outil idéal entre les mains des technocrates bruxellois et des gouvernants actuels pour passer à cette société du contrôle permanent.  

Ce covid, virus que beaucoup appellent « grippe chinoise », très probablement produit du laboratoire P4 de Wuhan qui a échappé au contrôle, est fonctionnel pour la mise en œuvre de ces méthodes de contrôle social à la chinoise.

« Il est bien connu, rappelle le journaliste Matteo Castagna dans un article paru sur le site italien Information Catholique, que ces dernières années l’axe du pouvoir économique, malheureusement le maître de la politique, la serveuse préférée des banquiers, se déplaçait vers l’Est. La communication occidentale s’est concentrée sur l’immigration à sens unique. Il y a eu et on parle toujours des bateaux venant d’Afrique, avec tout leur épilogue dramatique de mort et de souffrance, alimentés par des personnages et des lobbies déshumanisants sans scrupules.

« On parle très peu d’immigration en provenance de Chine. Pourtant, selon les données Istat 2020, pas moins de 5,7 % des immigrants résidant dans ce bel paese sont chinois, avec une tendance à la hausse qui a dépassé 1 % en 2021. La Lombardie, la Toscane et la Vénétie sont en tête du classement des régions avec le plus grand nombre d’immigrants de la République populaire de Chine. Ce sont des gens qui font peu de bruit, arrivent, reprennent des activités en crise en payant comptant, se répartissent sur le territoire sans s’intégrer, en maintenant des coutumes et une unité communautaire particulière. »

Parmi eux, souligne le journaliste « il y a aussi des gens qui étudient le comportement et le caractère des Occidentaux » parce que commente-t-il fort justement, « un régime communiste pourrait-il laisser partir environ 500 000 immigrés sans envoyer quelqu’un qui sache quoi et où chercher pour ensuite signaler ? C’est vrai que la technologie chinoise est si avancée que, selon beaucoup, elle n’aurait même pas besoin d’envoyer un « agent observateur », mais il est également probable qu’une évaluation croisée des deux données fournisse un résultat plus fiable. »

Ainsi, l’Italie « pays de poètes, de saints, de navigateurs, aujourd’hui déchu, pour cause de bien-être hyper-capitaliste » peut-être « considéré comme un terreau très fertile pour l’expérimentation sociale » analyse Matteo Castagna. Ce constat est tout autant applicable à la France et à d’autres pays européens. Et là entre en jeu le crédit social chinois via la passe vaccinal.

« Focus du 22 janvier 2022, décrit l’article d’Information catholique, nous apprend que ‘la Chine teste depuis sept ans un système qui juge les gens : il s’appelle le système de crédit social (SCS), et ces dernières années il a été la cible de nombreuses critiques de la part du monde occidental’.

« Même en Italie, la RAI (télévision publique italienne, ndlr) a parlé de ce jeu de points dystopique, qui ressemble tellement à un épisode de la série Netflix Black Mirror : la question est cependant plus compliquée que la façon dont les médias l’ont décrite au fil des ans. Un article de Wired met en lumière les différentes nuances de ce système de contrôle mis en place par le gouvernement chinois, qui n’est pas encore totalement opérationnel et n’est pas standardisé au niveau national. 

« L’objectif du système en effet est d’‘inciter les bonnes actions‘ (ou celles considérées comme telles) par l’attribution de points, et de décourager les mauvaises, en supprimant des crédits. C’est donc l’État qui décide de ce qui est bien et de ce qui est mal, comme le voulaient Marx et Engels, en s’inspirant de Hegel. »

Mais quel est le rapport entre ce SCS et la crise du covid, se demandera le lecteur.

Matteo Castagna l’explique très bien en analysant les mesures politiques prises en Chine pour lutter contre la propagation de l’infection :

« Le SCS a également été utilisé pendant le covid pour identifier et sanctionner ceux qui ne respectaient pas les mesures de restriction : dans de nombreuses villes, ceux qui violaient la quarantaine et refusaient de faire mesurer leur température corporelle étaient ajoutés à une liste noire. L’idée est que le SCS sera un jour étendu à l’ensemble du pays, et qu’à chaque citoyen chinois est associé à un numéro d’identification, relié à un registre personnel, à utiliser pour vérifier son ‘dossier comportemental’ qui viendra s’ajouter à son dossier pénal.

« Focus poursuit : ‘Le risque, cependant, est que le SCS devienne l’outil de censure et de contrôle d’un gouvernement déjà suffisamment autoritaire et peu disposé à la liberté de pensée : il suffit de penser au cas de Liu Hu, un journaliste qui a dénoncé la corruption du gouvernement et qui a été arrêté, condamné à une amende et est maintenant mis sur liste noire pour cela ; il ne peut pas voyager, acheter une maison ou contracter une hypothèque. La solution ? Payer le gouvernement ou être jugé par un tribunal’. Une autre crainte est que le SCS puisse exacerber les inégalités sociales, diviser la société et créer des classes de marginalisés. ‘Une fois qu’une grande partie du crédit social a été perdue, il est difficile de le récupérer’, explique Ohlberg : ‘Je pense qu’il est alors facile de tomber dans une spirale négative’.

« Le SCS n’est que le dernier né des outils de contrôle utilisés par le gouvernement chinois pour surveiller le comportement de ses citoyens : dans un taxi, dans la rue, au supermarché, on est toujours observé par l’œil des caméras (170 millions au total le pays), qui grâce à la reconnaissance faciale sont capables d’identifier une personne en seulement sept minutes où qu’elle se trouve. »

En conclusion, l’article d’Information catholique met en garde les Italiens, et cette mise en garde est valable pour les Français soumis depuis aujourd’hui au passe vaccinal dans leur vie quotidienne :

« Nous sommes encore loin du modèle chinois, mais tant le décret du 24 décembre que le décret du 21/01/2022 (décrets italiens instituant le super green pass, ndlr) dont les règles décident de ce qui peut être acheté et de ce qui ne l’est pas sans laissez-passer, semblent être très proches de la philosophie communiste chinoise, qui apparaît être l’arrière-plan de la ‘nouvelle normalité’. Puisqu’au gouvernement ils sont tous d’accord, à part sur quelques faibles distinctions, et qu’entre les restrictions et les laissez-passer verts, ils ont atteint des niveaux liberticides rappelant les systèmes soviétiques, qui nous dit que les décisions des prochains mois ne seront pas celles envisagées par le SCS de Pékin ? Après tout, la route de la soie semble être empruntée. Nous nous y sommes engagés avec le laissez-passer… »

Francesca de Villasmundo

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