Italie - Des nationalistes emprisonnés en marge de la répression sévère des opposants à la dictature sanitaire - medias-presse.info

Médias Presse Info a déjà signalé comment la révolte gronde en Italie depuis l’instauration de l’obligation de présenter un passeport sanitaire – appelé de l’anglicisme Green Pass en Italie. Les dockers ont notamment montré leur détermination en bloquant plusieurs ports. Des usines sont en grève dans plusieurs régions. Les routiers sont aussi très mobilisés et les affrontements sont parfois très rudes puisque le gouvernement du banquier Mario Draghi a ordonné à la police d’utiliser les grands moyens pour déloger ceux qui organisent les blocages économiques partout en Italie.

Si la mobilisation ouvrière est à la pointe de la bataille contre la dictature sanitaire, elle se déroule sans le moindre soutien des syndicats qui, comme la plupart des partis politiques, se soumettent sans vergogne à Big Pharma et au projet de Great Reset concocté par le Forum économique mondial.

Or, en Italie comme dans bien d’autres pays, seuls les mouvements politiques nationalistes s’impliquent depuis le début dans les mobilisations contre l’instauration d’une tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire. Le mouvement italien Forza Nuova fait partie de ces mouvements mobilisés avec énergie pour la défense des libertés individuelles.

Le 9 octobre, des comités proches de Forza Nuova avaient organisé une manifestation rassemblant 10.000 personnes dans les rues de Rome. A l’issue de celle-ci, quelques dizaines de personnes ont pénétré de force dans les locaux du CGIL, principal syndicat italien.

La colère populaire s’est exprimée par quelques dégradations des bureaux de syndicalistes. Mais nous sommes loin d’un saccage, comme en témoignent les photos publiées par la presse de quelques dossiers jetés à terre.

Mais l’appareil répressif du gouvernement italien en a aussitôt profité pour tenter de museler ses opposants politiques. Roberto Fiore, chef de Forza Nuova, et 13 cadres du mouvement nationaliste italien ont été emprisonnés, accusés d’avoir organisé ces incidents. Dans la foulée , le site web de Forza Nuova a été bloqué et la gauche, totalement hystérique, appelle à l’interdiction de Forza Nuova.

« Le siège de la CGIL ? On voulait juste faire un sit-in. Les dégradations ont été l’Å“uvre émeutiers hors contrôle qui ont pris le relais. », se défendent les dirigeants de Forza Nuova, Roberto Fiore et Giuliano Castellino, répondant aux questions de la juge d’instruction Annalisa Marzano qui les a interrogés par visioconférence. Et qui, à la fin de l’interrogatoire, a confirmé la détention provisoire en prison pour eux mais aussi pour Luigi Aronica, Pamela Tesa, Biagio Passaro de « IoApro » (mouvement des restaurateurs opposés au passeport sanitaire) et Salvatore Lubrano.

Le magistrat a écrit dans l’ordonnance que Castellino représente un « danger pour l’ordre public », tandis que Roberto Fiore « ne se salit pas les mains », mais « organise » des cortèges et des manifestations. Au juge d’instruction, Fiore et Castellino ont expliqué que leur participation à la manifestation sur la Piazza del Popolo était en tant que simples citoyens opposés à l’obligation du Green Pass et non en tant que dirigeants politiques.

Affaire à suivre.

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