La consultation sur le passe sanitaire, -et adoption finale-, à vitesse grand V dans une Assemblée nationale et un Sénat aux ordres, a occulté l’adoption d’une autre loi inique, liberticide : celle qui met fin à l’instruction à domicile. Pourtant, le 23 juillet dernier, les scellées ont été posées sur le cercueil de l’école à la maison. Et les Français ont perdu une autre de leur liberté : celle concernant leur choix éducatif pour leurs enfants.
Dans un communiqué, la Fondation pour l’école revient sur cette interdiction qui s’est faite « au mépris des nombreuses alertes et objections de la part de nos institutions » :
« Lors de son vote du 23 juillet 2021, l’Assemblée nationale a définitivement adopté la loi confortant le respect des principes de la République.
Cette adoption a pour conséquence la suppression du régime déclaratif de l’instruction en famille (IEF) institué depuis fort longtemps et pourtant garanti par la Déclaration universelle des droits de l’homme[1].
Il est dorénavant remplacé par un régime d’autorisation préalable, soumis à des conditions aussi strictes que subjectives, privant de facto 62 398 enfants[2] d’un mode d’instruction parfaitement légal et régulièrement contrôlé par les services de l’État.
Comme elle l’avait annoncé précédemment, la Fondation ne peut se résoudre à la suppression d’une telle liberté fondamentale, et entamera donc lundi 26 juillet une procédure dite de « la porte étroite » auprès du Conseil constitutionnel.
Rappelons que cette adoption du 23 juillet s’est faite au mépris des nombreuses alertes et objections de la part de nos institutions. Ainsi :
un premier avis du Conseil d’État sur cette loi, modifié in extremis sur pression du gouvernement[3], s’est prononcé en nette défaveur de la suppression de l’IEF en décembre 2020 ;
la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), après avoir auditionné la Fondation pour l’école, at rendu un avis défavorable le 28 janvier 2021[4] sur le projet de loi ;
le Sénat, où la Fondation a également été auditionnée, a supprimé l’interdiction de l’IEF lors de son examen du 19 mars 2021[5] et a fait part de ses plus vives inquiétudes sur la dimension liberticide d’une telle loi ;
les travaux de la Commission mixte paritaire n’ont, par la suite, pas abouti ;
le Sénat avait ensuite renouvelé ses inquiétudes devant la volonté manifeste des députés d’un passage en force, et leur refus réitéré de tenir compte des dispositifs alternatifs proposés[6].
Rappelons également que :
l’étude d’impact du projet de loi remis par le Gouvernement n’a fourni aucun chiffre permettant de démontrer les dérives séparatistes massives prétendument issues de l’IEF ;
la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) a refusé de rendre publics et de communiquer à l’Assemblée deux rapports émis sur le sujet, obligeant ainsi les députés à voter « dans le noir »[7].
Ainsi, l’Assemblée nationale aura méprisé tous les avis rendus par les différentes institutions républicaines… au nom du respect des principes de la République : l’ironie de la situation n’échappera à personne.
Face à ce déni démocratique avéré, la Fondation pour l’école, associée aux collectifs L’école est la maison[8] et Liberté éducation[9], déposera une « contribution extérieure » communément appelée « porte étroite » auprès du Conseil constitutionnel, par l’intermédiaire de son avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, Maître Guillaume Valdelièvre.
Cette procédure vise à rétablir l’IEF telle qu’elle était inscrite dans la loi française. Elle a également pour objectif de s’opposer aux nouveaux contrôles et sanctions visant les établissements scolaires indépendants (dits hors contrat). Face à ces attaques particulièrement graves de nos libertés fondamentales, nous attendons du Conseil constitutionnel qu’il réponde rapidement et favorablement à nos demandes en déclarant ces atteintes aux libertés d’instruction et d’enseignement comme étant contraires à la Constitution.
Il est inconcevable que la liberté de 67 millions de français soit ainsi piétinée par les dérives de quelques-uns[10]. »
L’étau visant à supprimer, petit à petit, la majeure partie de leurs libertés fondamentales, se resserre autour des Français.
La France bascule inexorablement dans un régime tyrannique à la chinoise.
Francesca de Villasmundo
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Si avec toutes ces lois liberticides et pourries, nous ne sommes pas en début de dictature….
la guerre à l ‘école libre a commencé avec la Révolution;
pas de triomphe de la Maçonnerie sans destruction complète des écoles catholiques.
Ça c’est autrement scandaleux que le vaccin obligatoire qui fait tant parler.le bourrage de crane commence à la maternelle.racisme,antiracisme,camp du bien,du mal,les enfants sont abreuvés d’idéologie quand le cerveau est le plus malléable.
C’était déjà très dur d’échapper à ce rouleau compresseur de mensonges mêlés de stupidité, ce sera impossible dans le futur
Je doute que les effets secondaires des vaccins puissent rendre bêtes, ignorants et uniformisés comme l’école.
La France est dernière en maths ou en maîtrise de la langue,mais pour ce qui est de produire des clones juges et inquisiteurs,elle ne craint personne.
Tout cela se passe dans la plus grande indifférence des catholiques attachés à la Tradition.
J’étais dimanche à Saint-Malo et y ai pris ma esse à la Chapelle Sainte-Anne. J’y ai rencontré un certain nombre de connaissances en les informant qu’une manifestation contre le Passe-Sanitaire était organisée l’après-midi par Les Patriotes, le mouvement de Florian Philippot.
Le Général Coustou, qui y était invité, a prononcé un discours remarquable dans lequel il a notamment fait le lien entre les mesures liberticides prises par M. Macron et la chasse aux sorcières entreprise par le même contre les officiers généraux ayant signé la lettre ouverte du Capitaine Fabre Bernadac sur le site Place d’Armes.
Je m’attendais à y retrouver les fidèles de la Chapelle Sainte-Anne en nombre. Las ! Ils étaient seulement une poignée…
Ont-ils seulement conscience qu’au train où vont les choses ils devront bientôt présenter un QRCODE pour entrer dans une église (et encore, s’il leur est donné encore de pouvoir y entrer !) ?
Ont-ils seulement conscience que leur progéniture est menacée de vaccination ?
Ont-ils seulement conscience que la France va bientôt pouvoir donner des leçons de tyrannie à la République Populaire de Chine ?
Non. Ils s’en foutent.
Hier, ils n’ont pas voulu descendre dans la rue en 2018 avec les Gilets Jaunes croulant sous le poids des taxes.
Aujourd’hui, ils n’y sont pas davantage pour manifester contre le fou qui nous gouverne et qui vole nos libertés.
Demain, ils pleureront la messe à laquelle il leur sera interdit d’assister.
Bandes de lopettes, cathos d’opérette, christeros d’escampette, vous n’avez pas voulu vous battre quand il était temps de le faire :
Eh bien, crevez maintenant !
Bonjour,
https://www.liberteeducation.com/peut-on-toujours-faire-lecole-a-la-maison-en-septembre-2021/
Encore du bluff. Ce gouvernement fantoche n’agit plus que comme cela. Exactement comme leur obligation vaccinale.