Le groupe Naral (National Abortion Rights Action League) est l’organisation la plus engagée de toute l’Amérique du Nord en faveur de l’avortement. Son véritable nom est NARAL pro-choice America.

Ce groupe de pression a organisé son propre sondage pour savoir comment l’avortement était perçu actuellement aux États-Unis. Il avait engagé ses propres sondeurs et établi un questionnaire fort orienté. On imagine…A sa grande stupéfaction la réponse était la suivante. Seulement « 23 pour cent des personnes interrogées ont dit qu’elles pensaient que l’avortement est moralement correct. » Le sondage de NARAL était plus que mauvais pour ce groupe pro-avortement dans la mesure où 45 % des Américains se sont personnellement déclarés opposés à l’avortement et un autre quart des sondés ont déclaré que l’avortement devrait être illégal. Globalement 70 % des personnes interrogées étaient opposés à l’avortement. (Lifenews, 18/08/2014)

Ces chiffres ne tombent pas du ciel. Sondage après sondage le nombre de partisans de l’avortement en Amérique subit une érosion absolument constante.

Parallèlement Planned Parenthood, l’équivalent de notre Planning « familial » est en train de perdre pied. Il apparaît que le terme de « pro-choice » (pro-choix) n’est absolument plus porteur. La présidente Cécile Richards a eu une comparaison qui parût tout à fait déplacée : elle a rapproché l’avortement mettant fin à la vie d‘un enfant à une simple coloscopie (examen du gros intestin) qui elle permet de sauver la vie d’un homme. Faire de la pub pour l’IVG avec un thème pareil aussi déplacé ? Pas évident. 

Il est clair que les partisans de l’avortement ont un problème d’image. Nous analyserons plus longuement cette incroyable évolution que la France fait à rebours. Une première explication au jet de la plume (ou du clavier). La Cour Suprême des États-Unis à majorité de gauche a pris en deux mois deux décisions considérables. La première est l’affaire dite des « zones tampons » entourant les avortoirs. Tout le monde peut désormais se tenir autour de ces usines de mort avec des pancartes contre l’avortement, dissuader les femmes de se faire avorter, manifester. La deuxième est l’affaire Hobby Lobby : au nom de la liberté de conscience les commerces ou institutions ne sont plus obligés de cotiser pour les pilules abortives et les avortements dans le cadre des compagnies d’assurances santé. Par dizaines les institutions religieuses profitent de cette disposition qui leur évite d’être complices de l’avortement. 

Inutile de dire qu’en France « pays de liberté » vis-à-vis des États-Unis, nous sommes en pleine dictature de la culture de mort.

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