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L’UMPS a l’avantage de ne pas brusquer l’économie : l’un et l’autre donnent le même résultat d’une économie en berne et sans croissance. Les agitations de Sarkozy puis de Valls n’y ont rien changé, et pour deux raisons :

–          en réalité la marge de manœuvre du gouvernement français est quasiment nulle, celui-ci ayant abandonné toutes ses prérogatives en matière économique à Bruxelles. Que ce soit au niveau de la politique monétaire ou douanière, ces deux leviers décisionnels ne sont plus commandés par les pouvoirs nationaux.

–          la logique de ces gouvernants répondant au nouvel ordre mondial, ils s’inscrivent dans un carcan financier mondiale, incapable de considérer le bien commun du pays qu’ils sont sensés dirigés. Ils sont donc ballottés par les velléités des grandes puissances financières dont ils sont incapables aujourd’hui de se protéger.

Si la croissance est nulle au 1er et 2ème trimestre 2014, la déflation n’est plus très loin, notamment grâce aux sanctions prises contre la Russie. En effet, les produits alimentaires français n’ayant plus leur place sur le marché russe, ils se retrouvent en surnombre en France. L’offre étant supérieur à la demande sur le marché national, les prix vont baisser, entraînant un manque à gagner important pour tout un pan de l’économie française avec en première ligne les agriculteurs.

Puis viendra l’application du rapport Attali visant à libéraliser toujours plus d’autres secteurs de l’économie française, les livrant à la guerre économique. Ce rapport visant plus particulièrement les professions réglementées et les professions libérales, il contribuera de façon importante à supprimer un peu plus la classe moyenne et donc, affaiblira un peu plus l’équilibre économique du pays.

Dans ce contexte morose, les politiques nous expliquent qu’ils veulent rendre du pouvoir d’achat pour relancer la croissance par la consommation : pourtant, ils semblent oublier que l’Etat absorbe aujourd’hui plus de 57 % de la richesse crée chaque année, ce qui représente 209 jours par an, l’assistanat pesant lourdement dans les dépenses publiques.

A un tel stade il devient mécaniquement impossible de créer de la croissance.

Xavier Celtillos

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Thérèse
Thérèse
il y a 10 années

Le changement c’est maintenant …. Qu’on vous dit

Deleglod
Deleglod
il y a 10 années

Et que chacun de nous sache que ; qu’il ai voté pour ou contre ; « les impôts augmentent  » les taxes suivent ETC ; sauf les services …

champar
champar
il y a 10 années

Je crains que l’article soit retard d’un métro:

– La récession est un baisse de la croissance, le terme est aussi utilisé pour décrire une légère baisse de l’activité économique.

– La déflation est une baisse de prix, nous y sommes déjà, lorsque la conjoncture est mauvaise, cela signifie souvent que les entreprises ne vendent plus leurs produits.

Il me semble que nous arrivons à l’étape suivante qui est la dépression c’est à dire une baisse brutale de l’activité économique, tous les ingrédients sont réunis : la baisse des prix qui va entraîner des fermetures d’entreprise et des licenciements, les augmentations d’impôts qui vont détruire la demande des ménages, l’endettement colossal de l’état et l’abandon de la maîtrise de la monnaie qui ne permet plus la relance publique (même en arrivant en mendiant auprès de l’europe).
Certaines entreprises qui travaillent à l’exportation hors europe arriveront probablement à s’en sortir mais les autres …
Dans les pires crises, il y a toujours des niches d’activité et des cas particuliers qui s’en sortent mais globalement nous allons vers une dépression économique et je crains qu’il soit trop tard pour l’éviter.

Merci l’euro, merci l’europe !

Dominique
Dominique
il y a 10 années

Le carré magique est détruit,la stagflation vient.

trackback
Panne de croissance et déflation prochaine | FN64
il y a 10 années

[…] Xavier Celtillos […]