Si l’ONU et l’Eglise catholique, Une, Sainte et Apostolique n’ont quasiment rien en commun, à part l’universalité, une idéologique commune mondialiste unit l’organisation internationale et son Secrétaire général Antonio Guterres et l’Eglise conciliaire qui a à sa tête Jorge Maria Bergoglio.

Si la première est un organisme supra-national qui se voudrait souverain sur les nations et les Etats, l’autre, secte qui a pris les commandes de l’Eglise officielle, fait office d’ONG humanitariste à vocation universelle. Leur dessein commun : bâtir une fraternité humaine sur les plans conçus dans les temples occultes, et instaurer une gouvernance mondiale pour la diriger.

Ce projet d’un monde uniforme et globalisé, sans frontières, sans nations, ce village global où le « vivre ensemble » utopique en tout domaine, religieux, social, naturel, serait la règle forcée, a trouvé en les personnes d’Antonio Guterres et du pape François deux fidèles propagandistes.

Dans un entretien accordé au Vatican Insider, journal officieux du Vatican, Guterres a déclaré « honorer le leadership vital du Saint-Père, notamment à travers Laudato Si, dans la lutte contre le changement climatique et les injustices qu’il entraîne ».

Il a notamment insisté sur l’importance qu’il donne aux Nations Unies pour « rassembler les pays du monde pour lutter ensemble contre les principales menaces auxquelles nous sommes confrontés, de Covid-19 au changement climatique, en passant par le soutien financier aux pays en souffrance ». Seules les Nations Unies peuvent selon lui unir les nations, et pour tendre à cette mondialisation sous l’égide de l’ONU, il reconnait le rôle essentiel du pape argentin :

« Avec le Pape François, je veux que les gouvernements et les peuples du monde travaillent en harmonie les uns avec les autres en tant que famille de nations », pour faire face aux défis que sont, selon Guterres, le covid-19, le changement climatique, le soutien financier aux pays en souffrance, et l’accueil des migrants partout en Europe via la mise en pratique du Pacte sur les migrations :

« Il est essentiel, explique Guterres, et ses paroles ne peuvent que ravir l’hôte du Vatican, que tous les États, qu’ils soient pays d’accueil et de transit, ou pays d’origine, prennent des mesures pour garantir que les réfugiés et les migrants sont traités dans le respect de leur sécurité et de leur dignité. Ils sont nous; ils sont notre communauté, et chacun de nous pourrait devenir un réfugié ou un migrant si nos circonstances changeaient. Il est également clair que les migrants et les réfugiés ont été particulièrement touchés par l’impact du virus. Dans l’ensemble, les migrations doivent être considérées et gérées comme un solde positif net pour les économies et les sociétés, tant en termes de pays d’origine que de pays de destination ».

Vatican bergoglien et ONU, même combat pour ériger « les nations Unies » comme rempart des « nationalismes » et comme « seule » solution pour « faire face aux problèmes auxquels nous sommes confrontés et les résoudre ». De Dieu, du Christ Roi des Nations et de sa souveraineté pacifique et bénéfique, il n’en est point question…

Francesca de Villasmundo

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