Si la prise du Capitole ce 6 janvier 2021 « par une foule immense de patriotes américains, partisans de Donald Trump, scandalisés par les fraudes électorales massives pour imposer Joe Biden à la Maison Blanche » « restera dans les livres d’histoire » ainsi que le souligne dans un communiqué le président de Civitas, Alain Escada, l’avenir nous réservera peut-être quelques réponses à des questions qui n’en ont pas pour l’instant.
Alors que la présidence Biden est entérinée, l’ère Trump se termine par cet assaut, qui a fait des morts et des blessés chez les manifestants et les policiers. Et dont Trump porte la responsabilité coupable selon la bonne conscience morale universelle, qui applaudit d’un côté les révolutions colorées et meurtrières et manifestations violentes indigénistes et condamne toute forme d’expression du patriotisme.
Et si, en fin de compte, le but de la manœuvre, en laissant les manifestants envahir le Congrès sans de véritable tentative pour s’y opposer était de discréditer totalement Donald Trump ? Car, en vain le président américain tente de se défendre, condamnant ce qui s’est passé : il est désormais un homme mort (pour l’instant seulement un homme politique) qui marche. Beaucoup, même dans son parti, demandent sa révocation immédiate sur la base du 25e amendement.
Si tel est le cas, le vice-président Mike Pence dirigerait le pays dans ces derniers jours de transition, c’est-à-dire jusqu’au 20 janvier, date de l’inauguration officielle de la présidence de Joe Biden. L’initiative ne vise pas seulement à raccourcir le mandat de Trump, mais sert à mettre la stigmatisation sur lui et sa présidence, comme elle l’a fait pour Nixon.
« Le 25e amendement peut supprimer Trump, mais nous ne devons pas nous arrêter là. »
Ainsi le titre d’une brève du New York Times signée par deux avocats faisant autorité expliquant comment le Congrès peut également sanctionner son inaptitude à toute affectation future. Comment cela arrivera peut-être.
« Alors, s’interroge fort à propos un journaliste du quotidien italien Il Giornale, de nombreuses questions subsistent quant à savoir pourquoi des défenses adéquates n’étaient pas en place dans le bâtiment le plus important des États-Unis, alors que la journée était si cruciale compte tenu des tensions et de la ratification de l’élection de Biden.
« Et bien que l’on sache depuis des jours que des manifestations de partisans de Trump étaient attendues, annoncées sur leurs blogs, que nous n’avons certainement pas lues que nous, mais aussi les démocrates et la sécurité américaine.
« Et pourquoi les quelques policiers présents ont ouvert les portes aux émeutiers ? Collusion entre agents et manifestants, dit-on. Mais est-il possible que le FBI et le renseignement, qui gardent invisiblement les bâtiments du pouvoir, l’aient laissé faire? Ceux qui veulent peuvent s’en tenir au récit officiel, mais nous pensons qu’il est légitime de poser des questions.
« Il s’avère alors qu’une « militant de gauche » a repris et tourné sur CNN la vidéo qui immortalise, malheureusement littéralement, le meurtre de sang-froid d’une manifestante à l’intérieur du Capitole, comme le note la CBS dans un article dans lequel elle condamne sévèrement la « mafia » de Trump qui a attaqué le bâtiment (mafia aussi…). Cette militante de gauche était avec les assaillants pour « documenter » ce qui se passait avec un ami, le documentariste Jade Sacker. En réalité, ce dernier n’est pas n’importe quel activiste, étant donné que, comme il l’écrit sur son profil Twitter, il est le fondateur d’Insurgence Us, l’un des mouvements qui a donné lieu aux manifestations de rue contre Trump qui ces derniers mois ont enflammé l’Amérique. (…) »
Etrange, également, la liberté de l’étrange chaman Jake Angeli, avec la coiffe à cornes typique de certaines tribus indiennes, qui guide les manifestants à l’assaut.
Ardent théoricien du complot QAon et présent à divers rassemblements pro-Trump, Il Giornale souligne que « nous avons naïvement imaginé que l’homme qui a tenu le monde entier en haleine pendant des heures avait été identifié et arrêté immédiatement par les services de sécurité américains plus que sophistiqués. De plus, le cornu était assez visible. Et, en plus, le nom et le prénom sont devenus viraux presque immédiatement.
« Au lieu de cela, présice Il Giornale, le Sun dit que, lors d’un entretien téléphonique avec Tik Root, le cornu a expliqué qu’il rentrait chez lui en toute sécurité, qu’il n’avait pas été contacté par la police et qu’il n’avait pas peur d’être arrêté, ajoutant : ‘’Si je pouvais revenir pour l’inauguration serait fantastique.’’ L’inauguration de qui ? Peut-être entre-temps il a été arrêté, mais un déficit d’efficacité des services sophistiqués ci-dessus peut être détecté. En l’occurrence, l’image du chaman à cornes qui préside le gouvernement des États-Unis jette une ombre sombre sur l’avenir, le pays et le monde. »
Trump a jeté l’éponge, disant qu’il était prêt à faire une transition ordonnée. Nous verrons s’il suffira de le sauver de ce qui l’attend car, en attendant ses ennemis ne vpont pas le lâcher jusqu’à ce qu’il soit mort politiquement tout au moins : il faut aujourd’hui donner le coup de grâce au magnat qui a osé défier les maîtres de l’Univers, parle ainsi David Ignatius dans le Washington Post. Le châtiment doit être exemplaire comme avertissement à ceux qui, ces dernières années, ont pensé que cela pouvait être fait en toute impunité.
Francesca de Villasmundo
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