C’est le quotidien du système Libération qui a eu la primeur de l’info et qui la délivre benoitement aux Français : « A défaut d’inscrire tout de suite dans la loi «un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires», le gouvernement prévoit de prolonger un état d’urgence sanitaire strict jusqu’au 1er juin et un régime transitoire jusqu’au 31 décembre 2021 » dévoile l’édition du jour avant d’ajouter :

« L’exercice est périlleux : remettre sur la table la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sans pour autant raviver la polémique tout juste éteinte du projet de loi «instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires» retiré, à peine adopté en Conseil des ministres, avant les fêtes de Noël. »

On se souvient en effet que Twitter avait fait reculer le 22 décembre dernier le gouvernement Castex qui voulait faire voter en procédure accélérée son projet de loi visant à pérenniser l’état d’urgence sanitaire et transformer ainsi les non vaccinés en citoyens de seconde zone.

Selon les informations distillés par le journal bobo-radical-chic de la gauche caviar, – cette gauche qui produit tels des cloportes des Lang, Duhamel, Cohn-Bendit, suivez mon regard, ces socialo-libéraux abusant outrageusement de « leur » liberté dans les années passées et exigeant aujourd’hui un confinement covidesque liberticide pour sauver leur vieille peau de libertaires libidineux -,

« le gouvernement va proposer le 13 janvier en Conseil des ministres un projet de loi visant à repousser l’état d’urgence sanitaire en France du 16 février au 1er juin inclus. Le cadre juridique de l’état d’urgence – qui instaure un régime transitoire – sera quant à lui repoussé du 1er avril au 31 décembre inclus. Ce texte est une priorité pour le pouvoir puisqu’il lui permet de prendre des mesures contraignantes pour la population afin de limiter la propagation du virus (confinement, limitation des rassemblements dans l’espace public, couvre-feu). »

Une décision qui a fait bondir l’ex-député LREM, Martine Wonner, une des rares voix libre de l’Assemblée Nationale. Dans un tweet, elle s’insurge contre ce nouveau « bâillonnement » des droits fondamentaux des Français et s’interroge :

« la dictature sanitaire est en marche : report des élections régionales, et présidentielles ? ».

Si cette hypothèse se réalisait dans le futur, nous pourrions avoir là une explication des paroles sibyllines de Macron du 4 décembre dernier :

«Et peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures, parce que les circonstances l’exigeront, et qui rendront impossible le fait que je sois candidat. »

Francesca de Villasmundo

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