Le professeur Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, revient sur la toxicité de la chloroquine et le traitement du coronavirus.
Il faut savoir que la Direction de l’APHP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) a stoppé la distribution de plaquenil dans les hôpitaux pour le réserver à l’essai Discovery qui prendra des mois avant que la France n’ait des résultats. Et que le gouvernement n’envisage la prescription de chloroquine qu’aux cas graves. Ainsi que l’explique le professeur Raoult, « sur le plan thérapeutique, ce que l’on est en train de voir, c’est que les malades, au moment où ils ont une insuffisance respiratoire et qu’ils rentrent en réanimation, n’ont presque plus de virus. C’est alors trop tard pour traiter les gens avec des antiviraux ». « C’est quand ils ont des formes modérées, moyennes, ou qui commencent à s’aggraver, qu’il faut les traiter. A ce moment là on contrôle les virus qui se multiplient. Quand ils sont rentrés en réanimation, le problème ce n’est plus le virus. »
Et ne peut-on être étonné d’apprendre qu’en France le plaquenil/azithromycine est interdit alors que le traitement est prescrit sur ordonnance dans tous les autres pays européens ? Quelle est la volonté du gouvernement Macron, telle est la question ? Soigner les malades ou entretenir une atmosphère de peur et panique apte à favoriser l’émergence de ce qui s’apparente de plus en plus à une dictature, soft peut-être, mais dictature quand même ?
Francesca de Villasmundo
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