Amman Sedesh, le terroriste islamiste de 19 ans qui hier, dimanche 2 février, a poignardé, avant d’être abattu par les forces de l’ordre, des passants dans les rues de Londres, un étant encore dans un état critique, venait tout juste de sortir de prison.
Daesh vient de revendiquer l’attaque sur internet. Et une nouvelle fois, des questions se posent quant au laxisme de la justice dans les pays européens. Sedesh avait été arrêté par l’anti-terrorisme en mai 2018 et . Au procès il avait été prouvé que le bonhomme avait exprimé l’intention de commettre une attaque terroriste et avaient été retrouvés, dans sa maison familiale de Londres, un couteau de combat, un fusil à air comprimée et un drapeau noir. Il avait donc été condamné à 3 ans de prison, seulement, pour propagande terroriste mais n’a accompli que la moitié de sa peine. Il venait d’être libéré de prison en janvier 2020. La police a admis également que cet islamiste était étroitement surveillé depuis sa sortie. Aussi au Royaume-Uni, les Britanniques se demandent bien pourquoi le bonhomme avait recouvré la liberté s’il était toujours dangereux et considéré un terroriste.
Le premier ministre Boris Johnson est intervenu pour annoncer un changement de route :
« Demain nous annoncerons des plans ultérieurs pour modifier fondamentalement le système concernant les personnes condamnées pour terrorisme. »
Une décision salutaire dont l’aboutissement sera facilitée grâce à la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne, imposant un véritable carcan laxiste en matière de droit et de justice aux pays membres. Le Brexit c’est aussi le retour à la souveraineté judiciaire.
Francesca de Villasmundo
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