Lauren Southern, journaliste d’investigation qui n’a pas froid aux yeux ni de sentiments politiquement corrects, consacre son dernier documentaire à l’invasion migratoire en Europe.

Borderless est un reportage choc qui s’enfonce dans les profondeurs de la crise migratoire sans tabou ni parti pris.

L’observatoire du journalisme le décrit ainsi :

« Borderless quitte également les sentiers battus et le discours moralisateur des médias de grand chemin visant à faire accepter les arrivées massives de clandestins en Europe. Au cours de son reportage, Lauren Southern s’est rendue en Turquie, sur l’ile de Lesbos, dans les camps de clandestins du nord de Paris, au Parlement européen, en Irlande et en Bulgarie. La parole est donnée directement aux principaux intéressés sur place, ceux qui vivent la crise migratoire organisée par les passeurs avec la complicité passive de certains gouvernements.

C’est ainsi que l’on apprend des témoignages recueillis qu’au point de départ des migrants pour l’Europe en Turquie, des habitants vivent dans la peur permanente des agressions des passeurs. A Lesbos, ce sont les minorités, Yézedis et Kurdes et les « hérétiques » (les rares athées) qui sont victimes de mauvais traitements dans un campement composé de migrants ultra majoritairement musulmans. La présence de combattants de l’Etat Islamique dans le camp est également évoquée. A Ceuta (Espagne), ce sont les effets de la politique laxiste de certains pays européens qui sont révélés. Si des clandestins cherchent incessamment à passer la frontière, c’est parce qu’ils savent qu’une fois celle-ci franchie, ils ne seront pas reconduits d’où ils viennent (« they never send us back »).

En Irlande, alors que le pays connait une crise du logement d’une grande intensité, se traduisant par les loyers chers et de longues listes d’attente pour les logements sociaux, une journaliste locale affirme que l’on commence à voir de nombreux sans-abris. Ceci alors qu’un tiers des logements sociaux sont attribués à des étrangers. Ce qui lui fait dire que l’on ne peut pas ouvrir les frontières si on ne s’occupe pas des locaux. (« You can’t open borders when you can’t look after your people »). »

Censuré par Youtube avant les élections européennes, ce documentaire qui démolit le traditionnel laïus pro-migrants, est à nouveau disponible sur la plate-forme internet.

Francesca de Villasmundo


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