Argentine – L’organisation pro-avortement ‘Cardo ruso’ présente depuis 2012 à la Faculté des Lettres de l’Université nationale de La Pampa a lancé une campagne exigeant le retrait de la Vierge de Luján (Sainte patronne de l’Argentine) de l’université, en faisant valoir qu’elle symbolise » un modèle de femme soumise, pure et sexuellement passive « .
Le groupe avorteur a déclaré que « que l’image de la Vierge, par sa symbolique, promeut un modèle de la femme soumisse, pure et sexuellement passive , typique de la culture patriarcale dominante « .
Ils ont aussi donné comme raison que « l’enseignement supérieur dans le pays est public, gratuit et laïc»
Le groupe féministe, spécialiste des amalgames, a également associé la présence de la Vierge de Lujan à la dernière dictature Argentine, notant que «les temps justifient la révision et la modification des résolutions et motions pratiquées et subies pendant le dernier gouvernement de fait de notre pays.«
Martin Patrito, membre du conseil d’administration de la plate-forme pro-vie Argentinos Alerta , a répliqué que » non content de promouvoir le crime de l’avortement, le collectif avorteur de la Faculté des Sciences Humaines de l’Université nationale de La Pampa demande au Haut Conseil le retrait de la Vierge de Lujan et de tous symboles religieux dans l’institution« .
Et d’ajouter : « Toutefois, ceux qui refusent les symboles religieux, utilisent d’autres symboles pour soumettre idéologiquement l’université : le recteur Sergio A. Baudino s’est montré publiquement avec l’écharpe verte de la campagne pour la légalisation de l’avortement « .
Fin Avril, le recteur de l’ Université nationale de La Pampa a autorisé dans ses locaux un débat en faveur de l’avortement légal et gratuit, et y a assisté . Parmi les photos publiées par Argentinos Alerta, on peut voir le recteur de la maison d’études avec l’ écharpe verte utilisée par les promoteurs de l’avortement.
Martin Patrito a averti que la demande de retrait de la Vierge de l’Université « va générer plus de division et d’affrontement entre Argentins . Dans les années qui ont suivi son installation, ni les enseignants ni les étudiants ne se sont opposés à la présence de la Vierge« .
« Récemment l’idéologie du genre est entrée au sein de l’ Université, non seulement pour restreindre la liberté religieuse et la liberté d’expression, mais pour imposer un usage irresponsable de la sexualité incluant l’avortement. »
Patrito a souligné que « la présence publique de signes religieux répond à la tradition religieuse de notre peuple et doit être respectée, tant et si bien que la Constitution nationale –article 2 –prévoit que l’État défend la foi catholique ». » Nier notre tradition religieuse est un autre exemple de la cécité que produisent des idéologies ».
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