Le 34e dîner du CRIF marque, plus encore que les précédents, l’union entre le CRIF et l’Etat. Les accréditations à la presse étaient d’ailleurs fournies cette année par les services de la présidence de la république, comme le montre la photo ci-dessus.

Cette union renforcée entre le CRIF et l’Etat scelle aussi publiquement les liens étroits entre la république française et Israël, la première subordonnant ses lois aux désirs du second.

Trois éléments sont à noter.

. Le dîner du CRIF était, cette année, l’objet d’un suivi en direct par la télévision israélienne i24news.

. Francis Kalifat, président du CRIF, a déclaré à la télévision israélienne avoir l’espoir d’accompagner cette année Emmanuel Macron à Jérusalem.

. Lors de son discours au dîner du CRIF, Emmanuel Macron, président de la république, a déclaré que « La France mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah », ce qui signifie pratiquement que toute critique d’Israël pourra être assimilée au délit d’antisémitisme.

Les commentaires et déclarations qui ont suivi laissent présager de l’instauration rapide de nouvelles mesures particulièrement liberticides avec le soutien quasi unanime des différents partis politiques.

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