On ne présente le grand leader paysan monarchiste et catholique que fut et qu’est toujours Alexis Arette, l’inoubliable auteur des « Damnés de la terre »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_Arette

A plus de quatre vingt dix ans, il retrouve son esprit frondeur, son humour combatif et sa verve littéraire pour nous livrer à travers un soutien aux Gilets Jaunes – d’autant plus appuyé qu’il est sous entendu, comme « allant de soi » –  ses vœux  au Président Macron…

Un régal pamphlétaire que je suis heureux de pouvoir vous faire part…

Claude Timmerman

Lettre ouverte de Bonne année

à Emmanuel Macron, Président de la République,

d’un Paysan, qui fut combattant volontaire,

afin que cette République ne devienne point ce qu’elle est devenue.

Monsieur le Président,

Comme, contrairement aux partis d’opposition, je vous crois sincère dans vos erreurs, je m’étais promis de vous écouter avec la plus grande attention, mais j’ai eu de grandes difficultés à le faire avec bienveillance. Internet en effet me signalait, que nos sénateurs venaient de toucher leur prime de fin d’année, et j’ignorais cette tradition qui semble signifier que leurs émoluments de 7209,74 Euro mensuels, ne sont pas suffisants pour payer leurs mérites. J’ai pu constater aussi que, d’après les chiffres donnés, cette prime représentait 12 mois de salaire moyen pour certains paysans qui m’entourent, et la rubrique ajoutait au sujet de quelques mystères de ces retraites pharamineuses : 

« Le Sénat refuse de s’expliquer sur ce dispositif soigneusement dissimulé : »

Bref je crains de n’avoir pas été serein pour vous entendre.

Remarquez bien que cela n’est pas grave pour la tranquillité de la République, car les paysans même misérables, n’ont plus l’esprit de la Jacquerie. La Fédération des exploitants a réussi à les éduquer de telle façon qu’ils préfèrent se pendre plutôt que de se révolter. Je pense que le ministre de l’Agriculture peut dormir sur ses deux oreilles : La presse républicaine est payée pour ne pas faire de photos sur les désespérés qui pendouillent au bout d’une corde…

Malgré votre passage chez Rothschild, dont généralement on ne sort pas avec une âme d’enfant, je ne désespérais pas de vous voir prendre des Mesures Populaires qui vous eussent assuré un renouveau de popularité après son effondrement, car on peut vous trouver des circonstances atténuantes.

En effet vous avez hérité de deux présidents qui flottèrent dans le bas du pantalon de l’oncle Sam, et qui, à mon sens, devraient être traduits devant un tribunal de Salut Public pour leur inconduite politique.

Ils vous ont laissé non seulement une dette pharamineuse, mais aussi des traités commerciaux esclavagistes, et un territoire en voie d’islamisation galopante.

J’attendais de vous un sursaut de virilité qui vous eut mis en phase à ce qui est tout à fait légitime dans la revendication des gilets jaunes, avant de vous en prendre aux envahisseurs.

Mais, vous ne vous en êtes pris qu’à des casseurs dont je constate qu’ils n’ont pas été, dans un premier temps, malmenés par la police ! C’était à croire qu’ils avaient été payés pour que, par amalgame, ils discréditent le mouvement populaire, qui ne vous faisait plus confiance.

C’est dire que votre sursaut policier n’était que verbal, car depuis que vous êtes en fonction, absolument rien n’a été fait par votre police pour reconquérir les banlieues que vos prédécesseurs ont livrées aux Coraniques. Et beaucoup estiment aujourd’hui, que s’il n’y a pas reconquête contre les racailles, il y a complicité avec ceux qui constituent déjà un Etat dans l’Etat.

J’avais retenu de vos vœux que désormais : « L’ordre public serait assuré sans complaisance » !

Hélas, la preuve que vous n’êtes plus maître du terrain ne s’est pas fait attendre.

Nous n’avons pas de rapport global, mais le journal « Le Parisien » signale que la nuit de la St Sylvestre, comme pour donner à vos propos lénifiants le démenti qui convenait, 277 voitures étaient brûlées dans la région parisienne ; dans le Rhône la préfecture avouait 5O de ces feux de joie, et à Nantes, c’était un centre Socioculturel qui était incendié. Nous ne saurons pas le total de ces effusions, car, dans le fond, elles rendent service à l’industrie automobile Française, et en sus, elles favorisent l’opération hautement crapuleuse d’obliger les Français à acheter des voitures électriques, sans que la production d’une électricité « écologique » soit assurée.

C’est la plus belle arnaque qu’un Etat puisse concevoir : promouvoir le tout électrique, dans le même temps ou l’on projette de fermer les centrales atomiques qui seules couvrent l’essentiel de nos besoins.

Bref dans quelques années il nous faudra abandonner le véhicule électrique, pour nous soumettre aux merveilles d’un nouveau carburant, dont la république nous assurera qu’il est d’ « avenir » !

Finalement, seuls vous ont trouvé convaincant les députés que vous avez sortis de l’anonymat pour qu’ils aient la reconnaissance du râtelier, les écolos qui vous ont quelque reconnaissance, pour avoir fait lâcher quelques carnivores, contre des bergers rétrogrades, et peut-être quelques évêques Francs-Maçons, qui préfèrent la croix de la Légion d’honneur à celle du Christ.

Je crains Monsieur le président que vous vous trouviez avec de tels alliés, face à la dernière invasion Coranique bien pire que celle des Brittons, comme le petit Roi de Bourges qui ne régnait que sur sa cour. Mais à ceci près qu’il n’y aura pas de Jeanne d’Arc à l’horizon.

Aujourd’hui, avec la complicité du gouvernement socialiste, l’Espagne, par le Pays Basque, déverse chez nous un flot continu d’éléments que même Chirac jugeait déjà à son époque indésirables, mais que votre Castetner avec sa tête de Chéri-Bibi, juge aussi compatibles sur notre sol que les Catholiques.

Et demain, lorsque le Zombie Bouteflika aura fini de se pisser dessus, ce seront des millions de jeunes Algériens désespérés par leurs dirigeants, qui subjugueront notre police, déjà insuffisante pour réprimer le banditisme actuel.

Que ferez-vous demain Monsieur le Président lorsque la police sera obligée de tirer ?

Je vous pose la question car on nous a appris qu’à Trappes, dans les Yvelines, la police a dû tirer contre les « racailles » ameutées pour protéger un violeur qu’elle tentait d’arrêter ! Je suppose que les policiers ont tiré en l’air, car on ne signale pas de victimes.

Mais demain qu’en sera-t-il, quand les policiers, seront obligés de bien viser pour se garantir ?

Pour l’instant les deux poids et mesures sont manifestes : Les Gilets jaunes encombrant les rues sont réprimés, mais depuis 20 ans, à l’heure de la prière musulmane diverses rues de nombreuses villes sont totalement obturées par les Coraniques prosternés.

Vos préfets ont-ils reçu l’ordre de tolérer, ce qui, même dans les états musulmans, est interdit ?

Je crois que le mouvement des gilets jaunes, que nul observateur n’a vu venir, témoigne d’un retour de la virilité Française à laquelle je ne croyais plus, et d’un engagement féminin à l’opposé de certaines femelles qui se voulaient des salopes de progrès.

Il est inévitable, que ce phénomène populaire, qui ne demandait hier que quelques réformes de justice sociale, se durcira dans la mesure où ils découvriront des réformes contraires à ce qu’ils réclamaient.

Or la députée, Madame Ménard vient de dénoncer le fait que les allocations des « demandeurs d’asile » ont été revalorisées de 1,6%, alors que nos pensions d’invalidité ne le seraient que de 0,3% !

A cette nouvelle, figurez-vous Monsieur le président, qu’invalide de guerre, la balle qui m’a traversé la poitrine, il y a 65 ans, s’est rappelée à mon souvenir…

Je ne suis pas sûr, Monsieur le président, que les réformes que vous avez promis de réaliser, puissent l’être, non pas par mauvaise foi, mais étant donné notre situation financière. L’argent ne peut être pris que là ou il est, et j’attends avec quelque curiosité que vous en arriviez à faire payer « la fortune anonyme et vagabonde », qui nous ruine par l’intérêt du capital, et qui a étendu ses tentacules sur l’Europe.

Cela ne peut se faire sans une révolution, et il est rare qu’une révolution puisse se passer d’un chef de guerre. Il est également rare qu’une guerre soit menée sans effusion de sang.

Pour éviter le pire, Monsieur le président, et pour éviter autant que possible le sang des honnêtes gens, il faudrait, après avoir fait retour au scrutin proportionnel intégral, qui élirait une chambre de service, et non une chambre d’enregistrement et d’embourgeoisement, ce qu’elle est aujourd’hui.

Elle devrait être soumise à une certaine sobriété financière, ce qui écarterait les Rastignac actuels de la chose. Il en devrait en être de même pour les hauts fonctionnaires, c’est-à-dire qu’il conviendrait d’abolir l’appât de la fortune qui actuellement détermine les vocations Républicaines.

Mais sur le plan de la politique intérieure, l’urgence immédiate serait de commander le feu sur toute manifestation qui s’autoriserait de drapeaux étrangers, et sur les incendiaires de poubelles et de voitures.

Tous les djihadistes ayant du sang sur les mains devraient être exécutés, car il est profondément immoral de faire payer aux citoyens, l’entretien à vie des criminels. Et pour en éviter la multiplication, il faudrait établir une citoyenneté « progressive » pour les étrangers de quelque utilité, comme elle était dans la société antique, et sous serment.

Il faudrait encore écarter de notre sol, toute idéologie ou religion, qui n’accepterait pas l’égale dignité de l’homme et de la femme, ou qui établirait des comportements contraires à l’ordre national.

Il faudrait interdire aussi le meurtre prénatal de confort, devenu une sorte d’industrie.

Les organes de presse ne devraient plus être subventionnés par l’Etat, au service de sa désinformation.

Et sur le plan économique Il faudrait de toute urgence rétablir l’indexation des prix sur les productions d’intérêt public, et en particulier sur les produits Agricoles.

Il faudrait revoir en priorité la politique immobilière, car l’habitat actuel supprime tous les 10 ans la superficie d’un département de terres agricoles, ce qui à terme, conduirait le pays à l’insuffisance alimentaire.

Mais je n’ai guère trouvé dans vos propos, ce que je crois nécessaire pour rétablir l’équité dans la Nation, et pour prendre nos distances vis-à-vis d’une Europe qui se désagrège faute de vertu. J’ai cependant retenu que vous avez parlé du « mondialisme », mais je n’ai pas su si vous en aviez quelque défiance, ou s’il vous était aussi cher qu’il l’était pour Monsieur Rockefeller, qui reçut la légion d’honneur après avoir affirmé que la gouvernance du monde par les banquiers serait le prochain grand progrès…

Ayant été paysan, artisan, Combattant Volontaire, et Conseiller Régional, j’ai évolué entre les citoyens prosternés, et ceux qui tentent de sortir du couloir de contention de l’actuelle république. Je crois que la grande majorité des gilets jaunes est dans ce dernier cas, tout en sachant qu’une révolution traine aussi des rats à l’infatigable dentition. Ce qui est redoutable.

Einstein qui appartenait à la race prophétique, semblait croire au triomphe des rats, puisque, déjà à son époque, il estimait que nous allions « vers une catastrophe sans précédent ».

Vous êtes fort intelligent, Monsieur le Président, mais vous êtes moins habile que Georges Pompidou qui sut négocier à temps pour éviter le pire. Or il m’a semblé que vos souhaits visaient surtout à gagner du temps. Hélas, l’évènement n’en accorde jamais.

Ce qui vient de se passer ce Samedi 5 Janvier, vient de démontrer la tentative mensongère de vos services.

Tout ce qui émanait du gouvernement assurait que le mouvement populaire était à bout de souffle, et que son audience s’effilochait. C’est exactement le contraire qui s’est produit. La violence a gagné sur les non-violents, et vos menaces de « fermeté »n’ont pas été prises au sérieux. D’ailleurs ou enfermer les délinquants, quant il nous manque déjà des milliers de places pour les condamnés de droit commun ?

Monsieur Castaner rêve-t-il d’ouvrir des camps de concentration pour rétablir l’ordre républicain ?

Votre marge de manœuvre aujourd’hui s’est terriblement réduite. Il n’y a guère qu’une chance pour tenter d’arrêter le désordre. C’est de donner immédiatement droit à une des exigences des gilets Jaunes, ce qui prouvera votre bonne volonté. Dans ce cas, vous pourrez condamner quelques émeutiers violents, à charge de les amnistier dès que les négociations que vous avez promises seront réellement engagées.

Souvenez-vous du tragique échec de la révolution Française.

La sagesse parut triompher de l’émeute lors de la fête de la fédération de 1790 ! Et pourtant, nous eûmes 93 qui, suivant Pierre Chaunu, allait faire en 4 ans, plus de victimes que 400 ans d’inquisition !

Je ne sais pas s’il existe aujourd’hui une chance pour que le sang ne coule pas, et je crains qu’elle ne soit faible. J’ai constaté d’ailleurs que les deux éléments en présence, le gouvernement et l’émeute populaire, se recommandaient des « Valeurs républicaines » que l’on ne cite jamais dans le détail.

J’apprends par exemple qu’un gilet jaune à été placé en garde a vue, parce que dans une dispute avec un député de votre temple, il aurait employé le mot « guillotine » à deux reprises, et cela a été considéré comme « une menace de condamnation a mort », ai-je lu.

Or, la Guillotine a été une valeur républicaine extrêmement efficace, et si, sur le blason de la République, elle n’a pas été suffisamment décorative pour y figurer, on y a tout de même inséré, la hache romaine du Licteur, qui coupait aussi bien les têtes.

Je ne pense pas du tout que Monsieur Drouet ait cette intention à votre égard.

Il veut simplement, ayant perdu confiance, que vous partiez.

Vous de même n’avez aucune intention homicide envers le citoyen. Vous voudriez seulement qu’il se calme. J’ai compris que cet imprudent avait l’intention d’allumer des bougies en mémoire des victimes tombées par accident au cours des manifestations, et que vos Policiers craignaient l’embrasement des Champs Elysées.

Par contre, les bougies avaient été très bien venues par la République pour rendre hommage aux victimes de « Charlie-Hebdo » les pires des salopes littéraires que la France a endurées depuis le « Père Duchesne », et cela appuyé par un régime d’escarpes, de lâches et de repus, depuis que le mensonge est devenu avec De Gaulle, une façon légale de gouverner ceux qui consentent à rester des veaux !

Il faut rompre avec cette ignominie politique, qui nous à conduit ou nous en sommes, et j’ai conscience que si vous le tentez, il va vous falloir pour cela de l’Héroïsme.

Moi, Je ne souhaite pas que vous partiez mais que vous vous convertissiez à la nécessité de l’heure.

Et je n’ai aucun autre moyen Monsieur le président, de vous souhaiter la bonne année.

Alexis Arette,

Paysan 

En la fête des Rois, le 6 Janvier 2019.

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