Saint Jean de Matha naquit en 1160 en Provence à Faucon-de-Barcelonnette, et dès sa plus tendre enfance se distingua par sa charité envers les pauvres. Ordonné prêtre à Paris, Il se retira bientôt dans la solitude, conscient d’une mission à laquelle Dieu l’appelait; il y vécut durant trois ans avec un ermite, saint Félix de Valois, dans la prière et la contemplation.
Jean de Matha alla suivre à l’Université de Paris les cours de Théologie. Tandis qu’il célébrait sa première messe, il vit apparaître un ange dont le vêtement blanc portait une croix rouge et bleue. A ses côtés se tenaient deux prisonniers, un chrétien et un Maure. Saint Jean comprit que sa vocation était de travailler au rachat des chrétiens que les Maures retenaient prisonniers.
Dès cette époque – en réalité depuis le début de l’Islam – les musulmans se distinguaient par les pillages, les tueries et les razzias qu’ils effectuaient notamment sur les côtes méditerranéennes réduisant en esclavage nombre de chrétiens.
Cela le détermina à aller trouver Innocent III pour lui demander de pouvoir fonder un nouvel Ordre religieux pour la rédemption des captifs, et le Pape approuva leur projet, lui attribuant la robe blanche avec croix rouge et bleue sur la poitrine. Il unit ses efforts à saint Félix de Valois, et tous deux fondèrent l’Ordre de la Sainte-Trinité. Grâce aux nombreuses aumônes des rois et des princes de France et d’Espagne, saint Jean de Matha put délivrer un grand nombre de chrétiens tombés aux mains des infidèles. Il passa ses deux dernières années à Rome dans une mortification et une prière continuelles et mourut le 17 décembre 1213, en serviteur bon et fidèle, qui sut attendre son Maître à toutes les heures de sa vie.
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