Vidéo-surprise du pape François à la conférence TED (Technology Entertainment Design) 2017 qui se tient du 24 au 28 avril à Vancouver au Canada et qui a pour thème cette année : « the future are you ».
Les TED Talks s’intéressent au monde des nouvelles technologies et de la science, et s’adressent en particulier aux géants de la Silicon Valley, qui en sont les promoteurs discrets. Chaque intervenant a 18 minutes exactement pour exposer ses idées devant un par-terre de puissants de ce monde puisqu’il faut payer 6.000$ la place, généralement c’est donc l’élite branchée du moment… Dans la fiche Wikipedia elles sont décrites comme des conférences « organisées au niveau international par la fondation à but non lucratif américaine The Sapling foundation» qui « a pour but de diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées.» et « est consacrée à « la puissance des idées pour changer le monde ». Rien de moins ! Cette définition d’elle-même de la Sapling foundation a de quoi donner des frissons, les idées qui valent la peine d’être diffusées aujourd’hui par les puissants de ce monde allant toujours dans la direction du progressisme le plus outrancier dans tous les domaines : économique, futur écologique, réchauffement climatique, financement du terrorisme, transhumanisme, intelligence artificielle…
« La conférence TED définit sa mission comme « propagateur d’idées » lit-on encore sur Wikipedia. Des célébrités du monde politique, de la planète des paillettes, de l’univers du transhumanisme, gourous et visionnaires d’un monde nouveau à l’avenir radieux ont été ses invités prisés : Bill Clinton, le chanteur Bono du groupe rock U2, l’inventeur du Web Tim Berners-Lee, le cofondateur de Wikipédia Jimmy Wales, les cofondateurs de Google Sergey Brin et Lawrence E. Page, le chanteur Peter Gabriel, le Prix Nobel de la paix Al Gore, le magnat de Microsoft Bill Gates… Ce qu’il faut c’est être dans le vent du progrès…
Cette année, les organisateurs de la conférence TED ont jeté leur dévolu sur le pape François qui répond aux critères de l’égalitarisme socialisant et de l’idéologie immigrationniste que ces faux philanthropes cultivent pour mieux endoctriner, sous couvert d’altruisme et de tolérance fraternelle, la masse du peuple et la mener bêlement à ce « meilleur des mondes » constitué d’individus nomades, sans racine, déspiritualisés, esclaves du matérialisme, maniables et corvéables à merci, qu’ils préparent.
Jorge Maria Bergoglio est intervenu sur son thème de prédilection, sur lequel il dépense le plus de salive : la sacro-sainte immigration, atout pour le monde et les nations ! « Moi-aussi, je suis né dans une famille de migrants » a été son cri du cœur dans ce plaidoyer de 18 minutes, – et oui, il s’est plié à la règle TED celui qui veut émanciper l’Église de toute règle -, pour exhorter l’humanité tout entière à la fraternité universelle et à la solidarité humaine, au dialogue et à la rencontre, ses solutions miracles pour construire « un monde nouveau », « meilleur », un « futur ensemble » « sans exclure personne », pour un bâtir un « avenir heureux » « don d’une harmonie entre le tout et l’individuel. ». « Égalité et cohésion sociale » sont ses autres maîtres mots. L’Homme, toujours l’homme, mais un homme sans péché originel, « l’homme prométhéen« , égal à Dieu par son génie humain et ses vertus naturelles érigées en source du Bien commun, sont l’Alpha et l’Oméga de ce monde bergoglien anthropocentrique !
Dans ce message chronométré, une seule fois le pape François parle de « Jésus », qu’il s’abstient d’ailleurs de nommer Fils de Dieu devant ce parterre de célébrités cosmopolites et pour la majeur partie incroyantes mais qui se prennent pour les nouveaux « maîtres du monde ». Malheureusement cette discrète évocation ne sert qu’à appuyer une relecture marxiste de la parabole du bon Samaritain, fable évangélique revisitée à la lumière de la lutte des classes : « L’histoire du bon Samaritain est l’histoire de l’humanité actuelle : la voie des hommes est pavée de blessures car tout est centré sur l’argent, les possessions et non sur les hommes. »
Et le tout se termine par un appel à la « révolution », « la révolution de la tendresse », pour sauver l’humanité et la Maison commune !
De Dieu, de sa transcendance, de l’importance de centrer sa vie sur le Bien Infini, du péché originel et des péchés des hommes, sources des maux de cette terre, il n’en fait absolument pas mention : la solution aux maux de l’humanité pour le pape argentin, fils d’immigrés italiens, sera donc l’homme nouveau régénéré par les Droits de l’Homme, par une vision altruiste déconnectée des réalités charnelles et naturelles, par un humanitarisme faussement chrétien, par le « vivre-ensemble » et le brassage de tout et de tous, pour retourner dans un élan prométhéen au monde originel, au Paradis perdu, à l’Éden d’avant la chute…
Francesca de Villasmundo
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