Née en Afrique du Nord à Tagaste vers 330, sainte Monique se maria à un païen de caractère violent du nom de Patrice qu’elle convertit par ses vertus. D’une fidélité et d’un dévouement absolu à son mari qu’elle aimait d’un véritable amour, elle vainquit sa violence par sa douceur et sa bonté, offrant à Dieu les souffrances qu’elle endurait par celui qu’elle aimait.
Mère de Saint Augustin, elle éleva son fils dans l’amour de Dieu et de la Vérité, jusqu’à ce qu’il parte pour effectuer ses études. Devenue veuve, elle dévoua toute son énergie à son fils dont l’esprit était corrompu par l’erreur manichéenne et le cœur par les mœurs dissolues de Rome. « Nuit et jour elle priait ». Elle pleura son fils « avec plus de larmes que d’autres mères n’en répandent sur un cercueil ». Dieu accueillit avec miséricorde les prières et les larmes de Monique et rendit ce fils à sa mère en le ressuscitant à la vraie vie.
C’est après avoir eu la joie d’assister au baptême de son fils que sainte Monique mourut à Ostie en 387. Elle est restée le modèle des épouses et des mères de famille chrétiennes. Saint Augustin changea la face du monde par son enseignement et sa sainteté, mais il n’y aurait pas eu ce grand saint sans sa grande mère. Avec Jeanne d’Arc, sainte Monique est plus que jamais un modèle pour soigner nos sociétés décadentes d’un féminisme destructeur et aliénant.
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