Selon un sondage de l’institut BVA, effectué fin août 2016, « 29% des Français pourraient voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle » et « 5% le feraient certainement » . « 24% de Français répondant « oui peut-être », le total de personnes pouvant voter pour un candidat royaliste s’élève donc à près de 3 sur 10 (29%), soit une progression de 9 points depuis 2007. »
Ce qui est plus spectaculaire encore ce sont les 39% de Français qui pensent que le retour d’un roi, Chef d’Etat , auraient des conséquences plutôt positives pour l’unité nationale (+16 pts par rapport à 2007) et les 37% qui pensent que cela favoriserait la stabilité du gouvernement (+14 pts).
En ce qui concerne l’image de la France dans le monde, elle serait améliorée pour 31% des sondés (+7 pts), tandis que la place de la France dans l’Union Européenne le serait pour 24% (+4 pts) et les libertés individuelles seraient renforcées pour 22% d’entre eux (+5 pts).
A droite:
Pour les sympathisants de droite, la monarchie aurait des conséquences plutôt positives pour la stabilité du gouvernement (51%) et pour l’unité nationale (50%). Ces scores montent chez les sympathisants du Front National, à 53% pour une meilleure stabilité du gouvernement et 55% quant aux bénéfices pour l’unité nationale. selon l’institut.
Mais il se trouve également 20% d’électeurs de gauche plutôt favorable au retour d’un roi.
Mais où sont les prétendants ?
Selon ce sondage, l’idée d’un retour du roi progresse assez spectaculairement dans le pays alors qu’aucun candidat ne réclame actuellement ce privilège, à l’encontre de ce qui était le cas jusqu’aux années 1980, même si Louis de Bourbon, le duc d’Anjou a fait une récente déclaration qui pourrait s’apparenter à un programme politique.
Si un prétendant réclamait sérieusement ses droits au trône, cela permettrait à cette proportion d’électeurs favorables au rétablissement de la royauté de se faire une idée sur la sorte de royauté à laquelle il pourrait s’attendre, car en Europe il ne reste plus guère comme exemples que des rois ou reines sans pouvoir, et parfois trés éloignés de rois très chrétiens, comme c’est le cas en Espagne.
Louis de Bourbon (Photo ci-dessus) est le fils d’Alphonse de Bourbon, aîné de la maison de Bourbon. Alors qu’il testait une piste de ski dans le Colorado, le prince royale Alphonse II, son père, a heurté à pleine vitesse un câble, très étrangement tiré en travers de la piste, qui l’a décapité en 1989, alors que son fils aîné avait lui-même perdu la vie peu avant au cours d’un accident de voiture. Une enquête pour homicide conclut en définitive à un accident. Une conclusion qui n’a pas convaincu tout le monde. Son second fils Louis de Bourbon, actuel duc d’Anjou, est devenu à sa mort l’aîné des descendants mâles d’Hugues Capet par primogéniture, il deviendrait donc Louis XIX, mais jusqu’à présent il ne s’est pas montré aussi actif que son père pour endosser ses droits au trône de France.
En complément: Déclaration politique de Louis de Bourbon, duc d’Anjou, à l’occasion de la Saint-Louis
emiliedefresne@medias-presse.info
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