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3300 euros une étole, 580 euros une lunule d’ostensoir…

Regarder les ventes aux enchères publiques d’art religieux laisse un sentiment de déconnexion et même de trouble, lorsque collectionneurs et religieux du monde entier font littéralement dans la surenchère. Ainsi, ce samedi à Alençon était dispersée la collection d’un ancien curé de cathédrale qui a sauvé pendant des décennies ce que l’Eglise jetait. L’occasion de très bonnes affaires, mais aussi de prix très largement déconnectés.

Bref, des prix souvent hors de portée de la plupart des paroisses traditionnelles ou des familles de prêtres. Mais on peut voir la FSSP concourir avec la FSSPX, Lagrasse gagner contre un diocèse espagnol, des diocèses américains dilapider des sommes folles, le Vietnam et la Chine se battre à coups de centaines d’euros pour un ciboire…

Mais, aussi, des souliers de cardinal 200 euros, une chaire (à restaurer, mais qui a sa cuve, son escalier et son abat-sons) 1000 euros, un chemin de croix d’église en plâtre 1600 euros, une dizaine de chasubles…100 euros, un autel de grande chapelle 1000 euros (prévoir autant en restauration, mais ça reste une bonne affaire), une collection de 30.000 images saintes classées et en bon état 3900 euros – probablement l’affaire de la vente, avec le prêtre qui a acheté un ornement rouge complet à un peu plus de 120 euros.

Par ailleurs un lecteur nous a aimablement transmis quelques photos de la vente et de lots cités au-dessus, qu’il en soit remercié.

 

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