Le samedi 7 septembre 2024, la Confédération des Triarii a organisé la IIIe Journée mondiale contre l’avortement à Spiazzi (près de Vérone) en Italie. MPI publie leur communiqué publié à la suite de cet évènement en défense de la vie.
Communiqué de la Confédération des Triarii à Spiazzi à l’occasion de la IIIe Journée mondiale contre l’avortement
Ceux qui ont voulu et pu participer, le samedi 7 septembre 2024, à la Troisième Journée mondiale contre l’avortement, qui a été organisée par la Confédération des Triarii à Spiazzi (près de Vérone), peuvent témoigner de la beauté et de l’importance de cet événement qui, maintenant à sa troisième édition, est en train de prendre forme et consistance, même sur le plan international.
Notre Journée est conçue et vécue d’une façon spirituelle – voire pénitentielle – mais aussi en tant qu’apostolat, avec le but de dénoncer les politiques d’avortement partout dans le monde, défendant la vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Il ne s’agit donc pas d’une répétition, à une moindre échelle, des précédentes « marches pour la vie », qui, pendant de nombreuses années, ont joué un rôle si important et qui ont été vécues avant tout, mais pas seulement, comme un moment de fête et d’union par des milliers de personnes du monde pro-vie.
Notre Journée est conçue et vécue d’une façon spirituelle, voire pénitentielle
Par contre, dans le cas de notre initiative, nous avons choisi, dès le début, de mettre en évidence notre lutte en réaction au totalitarisme avorteur qui est en train de s’imposer de plus en plus dans tant de pays et surtout dans l’« Occident ». C’est pour cette raison que notre manifestation n’a pas été intitulée « pour la vie », mais, d’une manière plus assertive, « contre l’avortement ».
Cela ne facilite peut-être pas, pour des raisons qui ne peuvent échapper à des personnes intelligentes et libres, une participation massive, de dizaines de milliers de personnes. Mais ce n’est pas ça le choix de la Confédération des Triarii, qui ne s’est pas proposé de répéter sur petite échelle ce que d’autres avaient déjà réalisé, mais a voulu créer une nouvelle forme de résistance à l’abomination de l’avortement, sans trop se soucier, et encore moins spasmodiquement, du point de vue quantitatif du public intervenu.
Ce ne sera donc pas nous qui fournirons, comme cela a été le cas par le passé, des chiffres fantasmagoriques sur les participants, ce que nous n’avons pas recherché. Nous étions en effet environ 150, ayant vécu une journée tout à fait inoubliable, dans un cadre magnifique et sous un soleil merveilleux sans être étouffant.
Celle-ci a commencé à 10 heures du matin avec la célébration de la Sainte Messe selon le Rite Romain ancien, dans l’église bondée de la paroisse Sant’Antonio.
Ensuite, nous nous sommes dirigés vers l’esplanade en face de l’hôtel Stella Alpina pour la procession jusqu’au sanctuaire de la Madonna della Corona, en récitant le Saint Rosaire sous la direction de deux de nos prêtres.
Le troisième moment a été la prière communautaire que nous avons adressée à la Mère de Dieu dans son sanctuaire.
Après le déjeuner, comme prévu, une conférence a eu lieu, qui a été très suivie. Il suffit de dire que, bien que cela ait duré plus de trois heures sans interruption, presque tous les participants sont restés jusqu’à la fin pour écouter chaque discours, se révélant un public attentif et clairement conscient de ce qu’on y était en train de dénoncer.
La Conférence
Le titre de notre conférence était : « L’avortement : ou bien le non-droit par excellence », faisant clairement référence au très grave danger que l’Union européenne et les États puissent, comme ils en ont annoncé l’intention, déclarer l’avortement comme un droit en constitution, ce qui nous enlèverait toute liberté d’action et de réaction sur ce sujet.
Les adhésions à notre conférence ont été nombreuses, et même au niveau intercontinental. De notre part, nous remercions sincèrement tous ceux qui ont souhaité accepter notre invitation à participer comme conférenciers, aussi bien en personne qu’en nous envoyant un message par écrit ou bien une vidéo.
Nous avons commencé par un message vidéo d’introduction sur le sujet, aimablement envoyé par Son Éminence le cardinal Juan Sandoval Iñiguez, archevêque émérite de Guadalajara au Mexique ;
ensuite la très appréciée vidéo de bienvenue du célèbre et très suivi militant pro-vie traditionaliste Taylor Marshall, des États-Unis.
Encore du Mexique, nous sont parvenus deux autres messages vidéo :
— par le Dr Pilar Calva Mercado, généticienne de renommée internationale, ainsi qu’élève du prof. Lejeune, Amas de cellules ou embryon ? ;
– par la militante pro-vie Brenda del Rio, Dangers et conséquences du totalitarisme de l’avortement).Et encore des USA l’intervention du prof. John Rao, La lutte contre le non-droit à l’avortement passe aussi par la lutte contre le pluralisme et l’américanisme.
Enfin, la militante pro-vie Kaja Godek nous a envoyé un communiqué important depuis la Pologne, Rapport du front polonais.
Par la suite, après les paroles du Cardinal, la conférence a été ouverte sur place par deux prêtres y présents :
Don Pierpaolo Petrucci, prieur du Prieuré Saint-Marc de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, Avortement et droit : une contradiction dans les termes ;
et Don Leonardo Maria Pompei, curé de Santa Maria Assunta in Cielo in Sermoneta La vraie crise de notre temps : l’oubli de la raison.
Sont ensuite intervenus les conférenciers suivants :
l’expert du Vatican Aldo Maria Valli, Les faux bergers et leur langage. Le devoir de démasquer le mensonge ;
le prof. Daniele Trabucco, Interruption volontaire de grossesse : du crime au droit. Le triomphe de la liquidité de la Constitution ;
la sage-femme Rachele Sagramoso, La manipulation derrière l’interruption volontaire de grossesse ;
le directeur de Triarii TV Antonio Bianco, L’avortement comme attaque contre le logos ;
La conférence a été conclue par le professeur Guido Vignelli, Anti-avortement catholique : du repli à la rescousse.
Il y a eu également un bref discours de M. le député Vito Comencini. Malheureusement, en raison d’un problème de dernière minute, le Dr. Roberto Pecchioli n’a pas pu être présent.
L’auteur de cet article a dirigé les activités.
Les Actes seront publiés à l’automne prochain, tandis que la vidéo de l’intégralité de la conférence sera disponible dans quelques jours.
Les soutiens à cette IIIe Journée mondiale contre l’avortement
Je souhaite remercier, au nom de la Confédération des Triarii, tout d’abord Son Excellence Monseigneur Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Notre-Dame d’Astana, qui n’a pas pu participer à notre événement, mais a envoyé sa bénédiction sur l’initiative.
Je voudrais remercier les médias catholiques suivants qui ont voulu faire connaître notre initiative, en particulier : « Duc in Altum » d’Aldo Maria Valli – « Stilum Curiae » de Marco Tosatti – l’Osservatorio Cardinale van Thuân – Informazione Cattolica – le prof. Matteo D’Amico sur sa chaîne.
Le soutien à la célébration de la Sainte Messe ou à la récitation du Rosaire est venu de plusieurs comités de la Confédération des Triarii : Turin – Novara – Riviera di Ponente – Brescia – Vicence et Padoue – Émilie orientale et Romagne – Arezzo – Florence – Sienne – Rome – Pouilles/Bari – Pouilles/Salento – Reggio de Calabre – Agrigente.
Par ailleurs, des Messes et des récitations du Rosaire ont eu lieu en Irlande (récitation du Saint Rosaire par la FSSP, église St. John, Waterford City), à Malte (La Valette, église jésuite de Merchant Street), au Burundi et en Australie.
Enfin, nos remerciements vont à tous les prêtres qui ont accepté, en privé, notre invitation à célébrer la Sainte Messe selon le Rite Romain ancien.
Il est clair que toute personne qui le souhaite peut célébrer ou faire célébrer une Sainte Messe selon les intentions de la Journée contre l’avortement.
Il s’est donc agi d’un événement important, ayant un écho sur plusieurs continents. Nous ne pouvons que souhaiter et espérer que cette forme de réaction au totalitarisme avorteur se fasse de plus en plus sentir, participative et forte, partout, en premier lieu en Italie et évidemment au sein de l’Église.
La Journée mondiale contre l’avortement vise à sauver la vie d’un nombre incalculable d’enfants, à mettre fin au totalitarisme anti-humain de la politique de la mort et, surtout, à restaurer dans les cœurs des mères – mais aussi des pères, des médecins, des agents de santé et tous ceux qui ont une responsabilité directe ou indirecte – l’amour de l’ordre naturel et des autres, surtout des plus faibles en absolu.
Ceci est un combat pour la civilisation et le salut de l’humanité.
Massimo Viglione
(Président de la Confédération des Triarii) »
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