Né en Savoie en 1567, François de Sales fit ses études à Paris et à Padoue. Ordonné prêtre en 1593 et envoyé pour « prêcher la parole de Dieu aux calvinistes du Chablais, il en ramena, dit-on, soixante-douze mille à la foi catholique ». Devenu père de l’Église de Genève et fondateur de l’Ordre de la Visitation avec sainte Jeanne de Chantal, il fit rayonner sur cette double famille l’influence de son zèle apostolique et de sa douce sainteté.
Cette sainte figure est un exemple pour notre temps et plus particulièrement pour les catholiques : à l’heure où certains cherchent des fausses solutions dans l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, Saint François de Sales leur oppose la prédication de l’évangile au risque des persécutions.
A ceux qui cherchent des compromis doctrinaux dans de vaines discussions, Saint François de Sales leur oppose les débats théologiques hors de tout compromis, ayant pour unique but de ramener les égarés dans la voie de la vraie Foi.
Cette rigueur dans la doctrine l’expose à des persécutions récurrentes où sa vie est parfois menacée, mais il y répond par un doux entêtement toujours plus décidé à proclamer la sainte doctrine sans altération ainsi que par une charité et une bonté qui désarme beaucoup de ses ennemis.
C’est par ce saint que la Savoie abandonne en grande partie le protestantisme pour revenir au catholicisme. C’est la Foi intègre unie à une ardente charité qui permet ce miracle apostolique.
Saint François de Sales mourut à Lyon en 1622. Rappelons-nous aussi cette double parole du saint: « On prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu’avec cent barils de vinaigre ». « Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien ».
Xavier Celtillos
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !