C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’évangéliste par excellence de la divinité du Christ, se trouve en bonne place à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à saint Jean, qui ècrivit un Évangile, trois épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair.
Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle, qui plane dans les hauteurs.
L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures: Marie, la Vierge Sainte; Joseph, l’époux virginal; étienne, le premier martyr qui lava sa robe dans le sang de l’Agneau. Voici maintenant saint Jean, l’apôtre vierge : couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait » et qui, à la Cène, reposa sur la poitrine du Seigneur.
Grâce à sa pureté angélique, saint Jean y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».
Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile et qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.
Le désir de rattacher les grands saints à la fête de la Nativité faisait aussi célébrer en ce jour, sauf à Rome, la fête de saint Jacques, frère de saint Jean, et le 28 celle de saint Pierre et de saint Paul. « En ce jour on bénit du vin, offert par les fidêles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée » (Rituel romain).
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