L’église célèbre avec les anges, dans une sainte joie, la mère de la Bienheureuse Vierge Marie. Elle fut abondamment bénie de Dieu, qui lui donna de devenir la mère de la mère de son Fils. Remplie des vertus que l’Esprit-Saint donne à la femme forte, l’épouse de saint Joachim surpassa toutes les autres femmes par ses deux trésors qui sont Marie, dont elle est la mère, et Jésus dont elle est l’aïeule.
La dévotion envers sainte Anne a pour fondement ces liens uniques qui la rattachent à Marie et à Jésus. Son culte déjà ancien remonte au VIe siècle pour l’Orient et au VIIIe pour l’Occident. étendue à l’Église universelle par Sixte IV et définitivement fixée au 26 juillet par Grégoire XIII en 1584, la fête de sainte Anne fut élevée au rang de double de 2e classe par Léon XIII en 1879.
Le culte de sainte Anne se répandit d’abord en Orient et passa en Occident à l’occasion des Croisade; il est devenu très populaire au Moyen Age, notamment en Allemagne. En France, l’apparition de sainte Anne à Auray, en 1623, lui donna une extraordinaire impulsion, et le sanctuaire breton demeure de nos jours un centre très important de pélerinage.
Source : La Porte Latine
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