L’auteur de cet article, Mark O, Byrne, est un spécialiste des questions monétaires. Le scénario apocalyptique qu’il reprend d’un autre grand spécialiste des mêmes questions, Jim Rickards, n’est qu’une hypothèse, mais une hypothèse fondée sur l’observation des événements actuels. Des événements que chacun d’entre nous peut observer pour peu qu’il s’intéresse à la fluctuation du pétrodollar et aux événements surprenants qui ont lieu à propos de la distorsion qui existe entre l’or physique et l’or papier.
Si on ajoute à cela la propension actuelle des administrations à introduire des puces partout et à supprimer les paiements en espèces, le scénario décrit a de quoi nous mettre en alerte.
La mise en place, volontaire ou non, d’un telle politique avançant à la faveur de la panique soulevée par les crises successives, tant économiques que terroristes, est en tout cas une réalité.
Scénario et date à ne pas prendre au pied de la lettre; la déformation professionnelle d’un Mark O’Byrne ou d’un Jim Rickards n’exclut pas une certaine exagération, mais cet article reste troublant, surtout lorsqu’on a pris connaissance, entre autres, des manipulations sournoises de la loi Macron.
Le chiffre de la Bête de l’Apocalypse de Saint-Jean est « 666 » mais qui connaît son année ? La marque de la Bête, annoncée, au front et au poignet n’est-elle pas en train de se mettre en place ?
E. D
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Les puces électroniques implantées dans le bras des citoyens pour suivre leurs activités, la destruction totale de la classe moyenne et une économie sans espèces au sein de laquelle un Etat autoritaire aurait la capacité de geler les comptes des citoyens dissidents et de les priver de toute forme d’activité économique… Voici à quoi ressemble le scénario réjouissant dépeint par le très respecté Jim Rickards, qui en sait long sur le FMI et a des connections au Pentagone, dans son article écrit pour Agora Financial.
« En l’an 2024 », qui est aussi le titre donné à l’article, le capitalisme et les marchés auront été abolis en la faveur d’une dystonie marxiste gérée par le « Nouvel ordre mondial ». L’épargne et les actifs de la classe moyenne auront été anéantis au travers d’une série de paniques, de chocs de marchés et d’hyperinflation. A mesure que l’hyperinflation se développera, un exode de masse vers l’or prendra forme depuis les devises papier. Le G20 organisera une confiscation de l’or à l’échelle globale, or qui sera accumulé dans un énorme coffre construit au fin fond des Alpes suisses, afin de forcer le public à adopter une nouvelle devise digitale. Pour s’assurer que le public ne puisse se protéger des gouvernements, l’or disparaîtra à jamais de la circulation.
Il fait référence dans son article à Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism, de Naomi Klein, lorsqu’il explique « comment les élites au pouvoir, telles que les banquiers centraux, les ministères des finances et les super-riches, travaillent en coulisses » afin de développer cette vision orwellienne.
« La doctrine du choc est très simple. Les dirigeants politiques utilisent les crises pour mettre en place des politiques que personnes n’accepterait en temps normal ». Grâce à ce modèle, les élites attendent qu’une nouvelle crise se présente et utilisent ensuite la peur et la confusion (« les gens commencent à accorder plus d’importance à l’ordre qu’à la liberté ») pour mettre en place des agendas anti-démocratiques.
Rickards cite le Patriot Act, qui a été ratifié par le Congrès des Etats-Unis suite aux attaques du 11 septembre. Dans cette atmosphère chargée, un certain nombre de lois – qui avaient sans doute été rédigées avant les attaques et n’attendaient que la crise appropriée – ont été présentées au Congrès. Aux yeux de l’Etat, la confidentialité appartient désormais au passé. Les communications privées de tous les citoyens sont collectées et conservées dans une base de données afin d’être épluchées par les agences de renseignements qui ne sont en aucun cas tenues responsables de leurs actions.
Bien que ma foi en l’humanité excède celle de monsieur Rickards, il est clair que le scénario qu’il met en scène n’est pas au-delà de toute possibilité. Les Etats-Unis ont profité du statut de superpuissance mondiale pendant plus de cinquante ans depuis la chute de l’Union soviétique. Ils ont naturellement attiré cet élément de l’humanité assoiffé de pouvoir et de contrôle. Les Allemands – qui comptaient parmi les peuples les plus sophistiqués de la planète à l’aube du XXe siècle – ont succombé, suite à une série de crises, à une dictature militariste, sournoise et vindicative dès les années 1930.
D’un autre côté, jamais auparavant les citoyens ordinaires n’ont pu avoir accès à tant d’informations. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes capables de faire des choix informés. La conséquence politique de la crise monétaire à laquelle fait face le monde d’aujourd’hui est loin d’être chose certaine.
Je trouve la description faite par Rickards de la manière dont la crise qui fait aujourd’hui face à l’établissement bancaire central se développera plus plausible. Il est d’avis que le QE ne sera pas aboli avant que le système s’effondre, et parle d’un QE7 pour 2018. Quand le public finira par perdre toute confiance en la monnaie papier, les épargnants fuiront les devises et se rueront sur l’or, l’argent, les terres agricoles et l’art. Il nous met en revanche en garde du fait que – avant que l’inflation ne s’installe sur l’économie de grande échelle – les prix de ces valeurs refuges auront déjà flambé et seront inabordables pour ceux qui voudront alors protéger leur capital de l’hyperinflation.
(Source …)
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