« Je m’excuse de cette annulation auprès de la population, des anciens combattants et de vos hommes, mon colonel. »

« Je suis un fervent défenseur de la liberté d’expression, mais manifester un jour comme celui-ci, alors que nous commémorons un grand moment de notre Histoire… Il y a un temps pour chaque chose. Je suis très en colère, nous avons fait reculer l’armée pour treize individus. C’est une minorité qui prend en otage une majorité, qui elle est favorable à la venue de la Légion. Il va falloir que les politiques réfléchissent. »

Ces mots prononcés par le maire de Millau le 11 novembre 2016 illustrent la tournure grotesque des événements.

En souvenir de l’Armistice de 1918, la cérémonie officielle autour du monument aux morts érigé dans le parc de la Victoire, devait être marqué par le défilé de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère.

Mais la mairie a été avertie la veille au soir de cette annulation ordonnée par l’état-major de l’armée.

Motif ? Sur les réseaux sociaux, un appel à la manifestation lancé par des militants antimilitaristes.

Ce 11 novembre, la mairie comptait treize manifestants. Suffisant pour faire plier l’état-major de l’armée. Voilà qui n’est guère rassurant. 

 

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