Ce bilan revu à la hausse provient d’un rapport de police dévoilé par le Süddeutsche Zeitung, dimanche dernier. Non seulement les agressions sexuelles de masse de la nuit de la Saint-Sylvestre 2016 ont été cachées le plus longtemps possible par les autorités allemandes, mais elles restaient encore largement sous-évaluées et surtout elles resteront impunies. Des agressions sexuelles qui n’ont pas seulement eu lieu à Cologne mais également à Hambourg, Stuttgart et dans de nombreuses autres villes d’Allemagne comme si un mot d’ordre avait été donné. La volonté de minimiser l’événement laisse planer un doute sur l’ignorance (réelle ou ordonnée ?) de l’origine de cette contagion de viols dans toute l’Allemagne à la même date, en provenance d’hommes typés.
Un rapport de Police précédent indiquait que 12 des 16 länder avaient été touchés par ces ignominies. Le rapport de la Police Fédérale Allemande (BKA) auquel se réfère le Süddeutsche Zeitung de dimanche précise que les victimes se dispatchent ainsi: environ 650 à Cologne, plus de 400 à Hambourg et d’autres à Stuttgart, Düsseldorf et en d’autres lieux. 1200 femmes agressées « par 2000 hommes dont la plupart des suspects étaient d’Afrique du Nord », selon le rapport. Comme seulement 120 suspects ont pu être identifiés, serait-ce donc au faciès des agresseurs, observés dans les vidéos de surveillance, que la police allemande se fie ?
Il est probable que le bilan réel est encore plus élevé, toutes les victimes n’ayant probablement pas déposé plainte, les vidéos-surveillance n’ont pas pu tout couvrir ni permis à la police de toujours bien identifier les actes dans la confusion que les victimes et témoins ont décrite. Aujourd’hui encore, seuls quatre de ses 120 agresseurs identifiés ont été condamnés pour infractions sexuelles avec des peines de prison à Düsseldorf et Nürtingen et à Cologne deux hommes ont été condamnés à de la probation. Mais dans les autres cas, à Cologne et Hambourg, il y a eu acquittement. A Hambourg, les tribunaux ont également libéré tous les suspects en détention provisoire en attendant des informations supplémentaires… La police fédérale allemande donne comme raison qu’« Il n’y a pas de trace visuelle, les femmes auraient pu se tromper dans la description de leurs agresseurs. »
L’article poursuit: «Nous n’avons aucune preuve » que « les actes dans les différentes villes aient été planifiées à l’avance » alors que « le ministre fédéral de la Justice Heiko Maas avait parlé de «crime organisé». » Les résultats de la BKA ont été compilés par le groupe de travail intitulé: « Nouvel An » et seront publiés prochainement », est-il indiqué.
Parmi les seulement 120 suspects identifiés, la moitié seraient « des étrangers arrivés depuis moins d’un an en Allemagne », précise l’article qui ajoute « A cet égard, il existe déjà une relation entre l’apparition du phénomène et la forte immigration justement en 2015. «
La semaine dernière, le parlement allemand a modifié le droit allemand sur la question du viol. Désormais, tout acte sexuel commis « contre la volonté d’une autre personne identifiable » devrait devenir une infraction pénale. Auparavant le viol était limité aux relations obtenues « par la violence, par une menace sur la vie ou l’intégrité corporelle », ou lorsque la victime se trouvait « privée de toute défense ». Un vide largement exploité par les agresseurs.
Il a été démontré que ces viols et agressions de masse ont été volontairement minimisés et atténués pour dissimuler aux Allemands les dangers de l’immigration. Ils ne seront jamais punis et les violeurs se promènent librement dans l’Union européenne.
emiliedefresne@medias-presse.info
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