Depuis que les djihadistes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant ( ISIL, branche d’Al-Qaïda ) ont pris le contrôle de la ville syrienne de Raqqa il y a plus d’un an, la liste des brutalités et des crimes attribuée à ce groupe n’a cessé d’augmenter.
La crucifixion publique comme forme de châtiment est leur dernière « règle ».
Selon les informations locales, au moins trois personnes ont été victimes de ce mode d’exécution. La première a ainsi été crucifiée le 16 Avril pour vol . Quelques jours plus tard, est apparue sur Internet une courte vidéo où l’on pouvait voir un jeune, les yeux bandés, en train de mourir sur une croix.
Cette semaine, deux autres hommes ont été crucifiés sur l’une des places de Raqqa .
Selon des sources sur place, les djihadistes tentent de garder le contrôle de la zone en effrayant les gens. C’est pourquoi ils tuent des gens en public au cours de mises en scène barbares.
Marquer les esprits par la cruauté semble bien être la ligne de conduite de ces groupes djihadistes. Le 17 Janvier dernier, après la prise de la ville de Jarabulus , ils avaient décapité dix personnes et cloué leurs têtes sur des piques, provoquant la terreur parmi les habitants dont la majorité a choisi de fuir vers la Turquie.
Si le régime de Bachar el-Assad devait tomber, voilà le type de société qui le remplacerait. Et l’axe atlantiste en porterait une lourde part de responsabilité.
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