Médias-Presse.Info vous propose un entretien exclusif avec Alain Escada, président de Civitas, à propos de l’ouvrage qu’il vient d’écrire et qui s’intitule « Théorie du genre – L’idéologie qui voulait détruire la Création et libérer toutes les perversions humaines ». Un ouvrage vendu au prix modique de six euros afin d’en faciliter la plus large diffusion. Mais intéressons-nous à son contenu !

 

MPI : Tout d’abord, votre ouvrage est-il un énième essai consacré à la théorie du genre dont la lecture semble réservée à des spécialistes ?

Alain Escada : C’est tout le contraire. J’ai tenu, sans tomber dans les simplismes, à privilégier une formule pédagogique et concise, mettant à la portée de tout lecteur, et notamment des parents, l’essentiel de ce qu’il faut savoir à propos de cette idéologie, de ses concepteurs et de leurs complices.

Une des forces de notre adversaire réside précisément dans le fait qu’il entretient de la théorie du genre une image extrêmement complexe et ne l’aborde qu’avec un vocabulaire hermétique qui semble en réserver la critique à des initiés.

La première étape de ma tentative d’alarmer nos contemporains consiste à leur parler vrai. Des idéologues prétendent que l’anatomie ,la biologie, tout cela ne compterait pour rien et que c’est avant tout dans la tête que l’on construit son choix d’être un homme, une femme ou un transgenre et que, puisqu’il s’agirait d’une simple construction mentale, on pourrait très bien décider d’être un homme les jours pairs et une femme les jours impairs. Une telle idéologie ne mérite pas d’être considérée comme autre chose que de la folie. Et pas une folie douce mais une folie gravement destructrice.

 

MPI : Vous présentez votre ouvrage comme un « réquisitoire » contre la théorie du genre. Pouvez-nous préciser le sens de votre démarche ?

Alain Escada : En effet, il s’agit d’un réquisitoire parce que la théorie du genre est, il faut le dire, criminelle, et qu’il faut mettre en accusation les auteurs et les complices de ce crime qui se développe à l’échelle planétaire. Qui plus est, il ne s’agit pas de n’importe quel type de crime. On peut bien parler ici de crime contre l’humanité tant la théorie du genre a pour finalité de détruire la Création et l’essence même de la nature humaine et compte pour cela libérer toutes les perversions humaines.

Cet ouvrage démontre, références et citations à l’appui, comment les différents idéologues du genre s’accordent pour préparer les esprits à normaliser tous les comportements y compris les plus « monstrueux » selon leurs propres termes. C’est une entreprise de subversion et ils en conviennent volontiers. Et cette subversion doit être sans limite aucune. Il suffit de lire attentivement les écrits de ces idéologues pour découvrir que l’inceste, la pédophilie, la zoophilie ou le viol doivent à terme devenir des options parmi d’autres. Contrairement aux politiciens qui cherchent à imposer cette théorie du genre en en cachant les véritables finalités, les idéologues du genre ont avec une franchise cynique décrit les aboutissements logiques de leur entreprise subversive.

 

MPI : Si tout cela relève d’une telle gravité, comment se fait-il que cette théorie du genre soit déjà si avancée sans que nos populations n’en soient informées ?

Alain Escada : Il faut être conscient que des organisations internationales comme l’ONU, l’UNESCO ou le parlement européen participent depuis des années à l’élaboration d’un plan méthodique pour imposer la théorie du genre. Des stratèges et des tacticiens ont été mis au service de ce plan diabolique. Avec une habileté machiavélique et une grande connaissance de la psychologie humaine et des techniques de manipulation des opinions et des foules, ils ont su introduire la théorie du genre sous l’apparence d’avancées en termes d’égalité et de liberté. On ne dira jamais assez à quel point il faut se méfier des pièges sémantiques tendus par l’adversaire. Celui lié à « l’homophobie » a complètement miné le combat contre la loi Taubira à partir du moment où un grand nombre de défenseurs de la Famille sont tombés dans le piège de reprendre le vocabulaire conçu par l’adversaire. Les concepts d’égalité et de liberté sont également dévoyés dans notre monde moderne et serviront à faire gober la théorie du genre à des concitoyens matraqués quotidiennement par un discours de pensée unique.

 

MPI : Ce sombre tableau ne rend-il pas la lecture de votre ouvrage trop démoralisante ?

Alain Escada : D’abord, je ne crois pas que l’on soit en droit d’adopter un comportement d’autruche et de se plonger la tête dans le sable pour éviter de voir la gravité de la situation. Si nous voulons nous opposer à la théorie du genre, il faut la connaître et cet ouvrage offre des munitions utiles pour résister et combattre cette idéologie destructrice. Enfin, cet ouvrage se termine sur une note d’un « optimisme réaliste » à condition de choisir résolument de combattre dorénavant sur base de principes clairs et intangibles et non dans la recherche d’un consensualisme béat.

 

MPI : Nous ne pouvons pas terminer cet entretien sans aborder la marche que vous organisez dimanche prochain. N’est-ce pas une faute tactique de l’intituler à la fois « marche contre l’antichristianisme et contre la politique antifamiliale » ?

Alain Escada : Au contraire, il faut répéter encore et encore que la haine de la famille a pour corollaire la haine de Dieu. D’ailleurs, il n’est guère difficile de remarquer à quel point des acteurs aussi divers que Pierre Bergé, Vincent Peillon, Caroline Fourest ou les Femen, pour ne citer qu’eux, participent à la fois à ce climat de haine antichrétienne et de haine antifamiliale. Il faut s’en rendre compte pour aborder le combat dans sa vraie dimension.

MPI : Terminons en souhaitant un plein succès à cette Marche dont le rassemblement est fixé ce dimanche 20 octobre à 14h30 devant la Brasserie Prunier située au 16 de l’avenue Victor Hugo dans le 16e arrondissement de Paris.

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