Retour 6 ans en arrière pour Manuel Valls. Le gouvernement Fillon empêtré dans la réforme des retraites se voit conspué par le pays. Les blocages des raffineries commencent à avoir des répercussions dans les stations services. Un homme se lève pour blâmer la manière dont le gouvernement de l’époque gère la situation et fustiger la façon de considérer le dialogue social en voulant passer en force.
« La situation de blocage d’une façon générale, à laquelle nous assistons, me préoccupe et fait la démonstration, encore une fois, que le dialogue social, la possibilité d’avancer sur des sujets aussi importants que sur les retraites à travers un vrai pacte entre le gouvernement, l’opposition, les partenaires sociaux, était comme je le préconisais il y a quelques mois la seule solution. Malheureusement aujourd’hui la situation de blocage est la démonstration que tout passage en force, l’absence de dialogue social dans une démocratie moderne, conduit à des situations comme celle que nous connaissons »« C’est tout le dialogue social qui est brisé jusqu’à la fin du quinquennat »« … on sent une grande colère… qui d’une manière générale est l’expression d’une opposition dure, d’une forme de révolte, d’amertume, de rancœur… s’il n’y a pas une alternative crédible, l’amertume, elle conduit à l’abstention, au vote des extrêmes, au rejet de la politique, c’est ce que nous constatons aujourd’hui. »
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