L’Observatoire de la laïcité est une instance rattachée au premier ministre et officiellement installée au Palais de l’Elysée le 8 mai 2013. C’est donc Jean-Marc Ayrault, en sa qualité de premier ministre, qui a nommé Dounia Bouzar membre de cet observatoire. A peine installée dans ses nouvelles fonctions, celle-ci a cru bon d’avancer une revendication qui ne manquera pas de provoquer de nouvelles tensions : supprimer deux fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et les remplacer par une fête juive et un fête musulmane, en l’occurrence Yom Kippour et l’Aïd.

Il n’est donc pas inutile de s’intéresser au parcours de Dounia Bouzar.

Née à Grenoble en 1954, elle s’appelle en vérité Dominique Amina Bouzar. Ses origines sont à la fois marocaines, algériennes, italiennes et corses. C’est à l’âge de 27 ans, qu’elle se convertit officiellement à l’Islam. Elle publie un premier livre en 2001, intitulé « L’islam des banlieues – Les prédicateurs musulmans, nouveaux travailleurs sociaux ». De 2003 à 2005, Dounia Bouzar siège au Conseil français du culte musulman. En 2005, elle devient auditrice auprès de l’Institut des hautes études de défense nationale. Elle est également chercheuse associée au Cabinet d’études Cultes et cultures consulting qu’elle fonde en 2008 et qu’elle gère avec sa fille Lylia. Parmi les livres qu’elle continue à publier, on trouve « A la fois Française et musulmane », « Être musulman aujourd’hui », ou encore « Allah a-t-il sa place dans l’entreprise ? » co-écrit avec sa fille Lylia.

Dounia Bouzar ne fait donc pas mystère d’être de confession musulmane et on pourrait se demander ce qu’elle vient faire à l’Observatoire de la laïcité.

Mais il faut savoir que Dounia Bouzar est aussi engagée dans l’Observatoire des Futures, qui se définit comme une « association qui réunit des intellectuels, chercheurs, chefs d’entreprise, artistes, avocats, hommes et femmes ayant envie de réfléchir à la mutation du genre féminin et de ses effets sur le genre masculin ». Voilà qui a un parfum très « théorie du genre » ! Et plus significatif encore, on trouve parmi cet Observatoire des Futures des femmes engagées comme la socialiste Anne Hidalgo mais aussi Caroline Fourest, Catherine Millet et Bettina Rheims, toutes trois connues pour leur aversion du christianisme et leur attrait pour le sordide.

Nul doute que cette proximité de Dounia Bouzar avec ce petit monde explique en partie sa désignation à l’Observatoire de la laïcité. Et au final, c’est toujours la déchristianisation de la France qui est recherchée.

 

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