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Le journal Le Figaro d’aujourd’hui fait état d’un document adressé par les préfets aux pouvoirs publics afin de les alerter sur l’état de colère et d’exaspération de la société française. Il y est question de ras-le-bol fiscal et de tensions sociales.

Le quotidien publie de larges extraits de cette note de synthèse datée du 25 octobre, qui dresse le tableau d’une populationdans laquelle « la fiscalité est devenue le principal moteur de la contestation de l’action gouvernementale », comme on l’a vu ces dernières semaines en Bretagne avec la fronde contre l’écotaxe. « Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère », lit-on dans cette note.

La contestation de l’action gouvernementale est devenue un élément fédérateur de mécontentements et de revendications de plus en plus exprimés hors du cadre syndical, soulignent les représentants de l’Etat dans les départements, selon qui « la situation sociale laisse peu de place à l’optimisme ». Ils précisent que la fronde contre la taxe poids lourd ne se limite pas à la Bretagne et s’étend à au moins 23 départements. Ils demandent implicitement l’autorisation de démonter les portiques routiers, symboles de l’écotaxe, avant qu’ils ne soient tous détruits.

Selon Le Figaro, le secrétariat général du ministère de l’intérieur évoque un risque d’extension de la fronde malgré les concessions du gouvernement, dont la suspension de cette taxe écologique et les aides promises à la Bretagne. Au point que « la plupart des responsables politiques s’expriment désormais en faveur d’un moratoire ». Mais la synthèse décrit un « accablement » et un climat de tension qui vont au-delà de la question de la taxe poids lourd.

« Face à l’accumulation [des] mauvaises nouvelles, il règne un climat douloureux, un sentiment d’accablement qui empêche de se projeter dans un avenir meilleur, lit-on dans un extrait publié par le journal. C’est sur ce terreau que prospèrent les ferments d’une éventuelle explosion sociale. »

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Denis Ronique
il y a 8 années

Pour être élu au premier tour, le candidat doit avoir obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés (soit plus de 50% des suffrages exprimés), sinon un second tour est organisé 15 jours plus tard. Y participent les deux candidats arrivés en tête lors du premier tour.
Il apparaît donc que c’est la seule chance pour la France de faire passer Marine au premier tour !!!
Je tiens pour responsable tous les abstentionnistes, tous les timorés qui envers et contre les trahisons continuent à disperser nos vois soit vers les partis « pseudo conservateurs » en sachant qu’ils sont noyautés ou ceux qui votent pour des « petits partis… vous êtes co-responsables du désastre que vous déplorez sans cesse ! Au fait MLP est en train de rendre hommage Philippe de Villier n’en déplaise aux traîtres et défaitistes indéfectibles !