J’apprends par Médias Presse Infos – très bien renseigné- que les personnages dont les médias parlent le plus sont souvent ceux qui sont le plus détestés. Ces médias feraient bien de faire leur acte de contrition et promouvoir des personnages plus sympathiques. Je n’ai pas d’a priori contre Nabila ou Zahia car mes préoccupations ne me poussent pas à contempler leur anatomie. Français moyen, je souscris au hit parade concernant Hollande, Pulvar, Ruquier, Debouzze…On a oublié Fourest. J’aurais sans doute hésité en ce qui concerne la médaille de bronze attribuée à Ribéry en inversant avec le suivant dans la liste. Devinez qui ?

Le troisième de liste, médaillé de bronze au classement, a donc retenu mon attention. Il s’agit de mon concitoyen boulonnais le fameux Franck Ribéry. Je l’ai fort bien connu car si mes souvenirs sont bons, je lui ai fait ses vaccinations. Il habitait à la limite de deux cités bâties après-guerre appelées « Le Chemin vert ». Celles-ci font avec une autre jointive, partie des 49 zones de sécurité prioritaire (ZSP) délimitées dans notre pays. Tout un programme…

Or dans cette zone passablement équivoque, il y a comme ont dit en patois picard « de brav’ gins ». Ses parents en étaient. Son père François, cantonnier, ne connaissait pas les arrêts du travail. Sa mère Marie-Pierre était une brave fille très sympathique qui avait fait de moi son confident. Quant à Franck, c’était « un bon fiu » (un bon garçon). Le secret médical m’interdit de mentionner l’origine des cicatrices inquiétantes qu’il a sur le visage.

Un jour,  je rencontre Marie-Pierre sur le pas de sa porte. Elle était en conversation animée avec sa sœur et une autre personne. Elle se tourne vers moi. Comme encore beaucoup de gens du coin dont moi-même, elle use du patois boulonnais dans son franc-parler.

Dites Jean-Pierre -elle m’appelait par mon prénom mais n’osait pas me tutoyer-  em n’homme (mon mari) qu’est-ce qu’il est laid !

Mais non Marie-Pierre, t’homme i est pon moins biaw (pas moins beau) qu’un autr’. Il est viril et pis, i travalle. Té sais que dans tin coin, y n’a pon grammint (pas beaucoup) qui travallent.

Bin ui. O z’avez raison. Mais min fiu ti Franck (mon fils le petit Franck), qu’est-ce qu’il est bête ! Qu’est-ce qu’il est bête…Quo c’est-y que j’vais in fair’ ?

Marie-Pierre, ça té peut pon cor’ (pas encore) el savoir.

Franck va bénéficier de l’installation derrière son bâtiment d’un terrain de foot où durant toute la journée il tapait du ballon. Il se fit remarquer et envoyer par le Conseil Général à l’école de foot de Lille…La suite est connue.

Quand il arriva au zénith de sa carrière en 2008, il fut reconnaissant envers sa famille : il acheta pour elle une maison dans une cité proche appelée Pont de Briques. Mais Marie-Pierre s’y ennuya et retourna au Chemin Vert près de sa sœur. Ribéry s’y fit voler sa moto qui était dans le garage. Il n’était pas à cela près. La municipalité de Boulogne avait laissé installer un gigantesque panneau lumineux de Franck à l’entrée du port. Mais ses ennuis causés par son « idylle » avec Zahia firent soudain disparaître ce panneau à la gloire de l’enfant du pays.

Il fut vite manifeste que Frank devenu célèbre, était désormais insupportable. Il refusait toute déclaration aux journalistes du coin et les envoyait balader avec son vocabulaire peu évolué.

Mais ce qui indisposa le plus les Boulonnais, fut l’idée qu’il eut de se convertir à l’islam et d’ouvrir rue Thiers, en plein centre de la ville de Boulogne, un café hallal où on ne servait que du jus de fruit. Celui-ci ferma très vite faute de clients. En effet Boulogne passait à tort ou à raison pour la ville où il y avait le plus de bistrots de toute la France, compte-tenu de la population.

Obliger les Boulonnais à boire du jus de fruit au lieu de la bière, de la bistoulle ou d’ un p’it coup ed’ rozoyo, quoi de mieux pour se faire détester ?

                                                                                                JPD

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