La revue du CNRS affiche de plus en plus fréquemment la couleur de ses opinions militantes, même si Brigitte Perucca, directrice de la communication du CNRS, prétend qu’il s’agit d’un travail “non partisan“.

Jugez-en par vous-même !

Oui, le CNRS soutient la recherche sur le genre : depuis longtemps à travers la Mission pour la place des femmes et des programmes dans ses laboratoires, plus récemment avec l’ouverture de postes de chercheur(e)s affichés “genre”, avec la création du Groupement d’intérêt scientifique Institut du genre et le lancement par la Mission interdisciplinarité du Défi Genre. Ailleurs, le domaine du genre est affiché dans de nombreux programmes de recherche internationaux, dans le programme européen Horizon 2020, et dans celui de la National Science Foundation (NSF) aux USA.”

Sandra Laugier, Philosophe, Directrice adjointe scientifique de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS (in CNRS – Le Journal, Hiver 2014)

Quant à Catherine Jessus, directrice de l’Institut des sciences biologiques du CNRS, elle aborde la question du genre en annonçant combattre “l’existence de stéréotypes qu’il faut s’efforcer d’éradiquer“. “Il faut rompre avec la vision simplement biologique de l’individu“, insiste-t-elle, en préconisant un “déconditionnement” sur base de la pensée constructiviste promue par les idéologues du genre, Judith Butler en tête.

La Mission pour la place des femmes au CNRS a publié un recensement à propos des études de genre en France. Ce recensement réalisé par la sociologue Sibylle Schweier montre que ces travaux mobilisent 2.000 chercheurs et 180 équipes de recherche.

Si en 2000, le premier recensement sur ces études évoquait déjà 400 cours, le genre figure aujourd’hui comme enseignement optionnel dans de nombreux cursus disciplinaires, à l’Université et dans les grandes écoles; six masters et deux diplômes interuniversitaires lui sont dédiés. En 2010, l’institut de sciences politiques de Paris a inauguré un enseignement “genre” obligatoire (Presage). En termes de recherche, l’Institut Emilie du Châtelet, fédération d’établissements scientifiques dont le CNRS, financé par le conseil régional d’ÃŽle-de-France depuis 2006, promeut ces travaux, via, entre autres, des actions de communication (colloques, etc) et de financement (allocations doctorales et post-doctorales). Et au CNRS, justement, l’Institut du genre a vocation à soutenir et à valoriser ces études sur tout le territoire national.

(in CNRS – Le Journal, Printemps 2014)

Nous essayons en ce moment de créer une Unité mixte de recherche genre. Il serait bien également qu’au Conseil des universités soit créée une section genre à part entière.”

Anne Berger, directrice du nouvel Institut du genre, créé à l’initiative de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS (in CNRS – Le Journal, Printemps 2014)

Ces propos d’Anne Berger sont à comprendre dans le cadre dans une volonté d’offrir des postes à des partisans de ces thèses en vue de participer à la transformation des esprits.

Dans le cadre du programme Horizon 2020, l’Union européenne propose des financements pour l’intégration de la dimension du genre dans les projets de recherche, de manière transversale“.

Lola Gonzalez Quijano, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (in CNRS – Le Journal, Printemps 2014)

Comment expliquer un tel engagement massif d’universitaires du CNRS au service de la théorie du genre ? Alain Escada, président de Civitas, qui nous a fourni ces documents, a son avis sur le sujet : “Demandez-vous combien de ces universitaires appartiennent par ailleurs au lobby LGBT. Il y a quelques décennies, le lobby LGBT a mis au point une stratégie de conquête en encourageant leurs militants à occuper un maximum de postes dans les universités et l’enseignement. On en voit le résultat aujourd’hui.

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