Il arrive parfois une sorte de divine surprise comme disait Charles Maurras. Une chose impensable qui pourtant se réalise. Gagner plus de 10 euros au loto, trouver une place de parking à Paris un samedi après-midi, Kevin Monnet-Paquet qui marque un but… Le 15 août 2018, Slate a publié un article intéressant signé Nina Pareja, qui arrache le masque des féminazes en général et de Judith Butler en particulier.

Tout commence par la chute d’une icône des féminazes américaine : accusation de harcèlement sexuel contre la féministe israélienne et philosophe marxiste Avita Ronell qui a été suspendue de son poste de professeur d’allemand et de littérature comparée à l’Université de New-York pour avoir harcelé sexuellement durant un laps de temps assez conséquent un de ses étudiants et coreligionnaire, Nimrod Reitman. Selon le New York Times, cette figure de proue du déconstructionnisme a été suspendue après onze mois d’enquête au nom du Title IX (loi fédérale anti-discrimination qui oblige, notamment, toutes les écoles à investiguer sur des accusations de harcèlement ou violence sexuels envers les étudiants), Ronell a été reconnue responsable de harcèlement sexuel, physique et verbal et a été suspendue pour la prochaine année scolaire. Selon le rapport final, obtenu par le New York Times, Nimrod Reitman raconte avoir été harcelé pendant trois ans. En témoignent des douzaines de mails dans laquelle le professeur l’appelait « mon favori », « bébé calin mignon », « mon adorable et magnifique Nimrod ». La yiddish-mama castratrice par excellence. Ce n’est que deux ans après avoir quitté l’Université de New-York que l’ancien doctorant a porté plainte au nom du Title IX pour motif d’harcèlement sexuel, agressions sexuelles, harcèlement et représailles. Reitman dit avoir, à de nombreuses reprises, subi des baisers et attouchements ainsi qu’un harcèlement continu par messages, emails et appels.

Bien entendu, réagissant exactement comme un Weinstein ou un DSK, Ronell dément toutes les accusations de harcèlement, osant déclarer – toute chutzpah bue – au New York Times :

« Nos communications étaient entre deux adultes, un homme gay et une femme queer, qui partagent un héritage israélien, comme un penchant pour la communication complexe et élaborée découlant de notre passé académique et sensibilités communes ».

Dans cette guerre, les féminazes ont volé au secours de leur camarade de jeu/coreligionnaire/collègue. On y trouve notamment la répugnante Judith Butler, la « philosophe » aux idées farfelues sur le genre (ce n’est pas sa compagne qui lui a permis d’avoir son petit Isaac, mais un papa tout ce qui y a de plus, comment dirais-je… normal), dont on se souvient qu’elle s’était faite logiquement chahuter à Bordeaux, mais qui hélas a été honorée par l’université prétendument catholique de Louvain. Imaginez Heidegger honoré par l’Université de Tel Aviv..  Dans une lettre où l’ignominie se dispute à la mauvaise fois, le collectif déplore

« les dommages que cette procédure lui cause, et nous visons à inscrire dans des termes clairs notre objection à tout jugement produit contre elle. Nous maintenons que les allégations prononcées à son égard ne constituent pas de preuves, mais soutiennent plutôt l’attention malveillante qui a animé et soutenu ce cauchemar juridique. Nous témoignons de la grâce, de l’esprit affûté et de l’engagement intellectuel de la professeure Ronell et demandons à ce que lui soit accordé la dignité qu’elle mérite pour quelqu’un de cette stature internationale et de sa réputation ».

Le pourtant très à gauche et féministe New York Times rappelle que la lettre met en avant les arguments utilisés pour contrer les enquêtes de harcèlement sexuel commis par des hommes : elle s’intéresse aux dommages potentiels sur la réputation de la chercheuse. Sans avoir eu accès au dossier, les soutiens certifient du côté malveillant et malhonnête de la plainte. Il a été par ailleurs reproché à l’étudiant d’utiliser un outil féministe comme le Title IX pour attaquer une féministe. Diane Davis directrice du département de rhétorique de l’université du Texas, signataire de la lettre, précise au New-York Times : « Je soutiens, bien sûr, ce que le Title IX et le mouvement #MeToo essaie d’accomplir, leur effort pour confronter et éviter les abus, le fait de réclamer plus de justice. Mais, c’est pour cette raison qu’il est tellement décevant quand cette énergie incroyable de justice est retournée contre elle-même, ce que beaucoup de nous pensons qu’il s’agit dans ce cas. ». On voit que le but réel était bien une machine de guerre contre les hommes et non une volonté de justice.

On savait déjà que Judith Butler était une escroc intellectuelle (au fait, il n’y a pas de mot féminin pour « escroc », qu’est-ce que c’est que ce sexisme…), qu’elle était raciste et misandre, maintenant on s’aperçoit qu’elle est exactement comme les pires des masculinistes. Cela n’étonnera que les idiots qui ne savent pas qu’il n’y a pas plus raciste qu’un antiraciste, pas plus sexiste qu’une féministe et pas pire patron qu’un socialiste. La tartufferie des « bigôches » – comme les surnommait Paul Chantrel dans l’excellent roman Parisgrad écrit sous le pseudonyme de Jean Texel – donne une idée de l’infini qui aurait estomaqué Einstein en personne… Le féminisme, comme le communisme dont il est issu, est une idéologie qui pue la haine et la mort. L’éradiquer, de préférence en même temps que tous les autres fruits pourris de l’arbre socialiste, est le plus grand service à rendre à l’humanité.

Hristo XIEP

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