« L’initiative stratégique concernant la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’immigration dans l’UE» auront Cécile Kyenge pour co-rapporteur (avec le Maltais Roberta Metsola), a décidé le Parlement européen.
Cécile Kashetu Kyenge, née en 1964 au Congo, d’un père polygame qui a 38 enfants, s’est introduite illégalement en Italie en 1983. Elle se lance en politique dès 2004.
En 2010, elle incarne en Italie la campagne de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). De 2013 à 2014, elle est désignée ministre de l’intégration, devenant le premier ministre né africain à siéger dans un gouvernement italien.
« Je ne suis pas une femme de couleur mais une femme noire», déclare-t-elle fièrement à Myeurop.info.
Cécile Kyenge revendique la suppression de la notion d’immigrant clandestin et affirme que «L’Italie est un pays métis» et «multi-ethnique».
Celle que le Parlement européen a choisi pour proposer les grandes lignes de sa politique migratoire prétend que « l’Europe doit ouvrir davantage ses frontières ».
A Jeune Afrique, Cécile Kyenge explicite : « Il faut ouvrir les frontières. (…) l’Europe a besoin de les ouvrir encore plus du point de vue économique, démographique, social… Elle a évité le déclin démographique grâce à l’immigration».
Sur Radio 24, Cécile Kyenge déclare « J’en rêve tous les jours. J’aimerais un Noir comme président de la république italienne».
Pour Cécile Kyenge, les immigrants illégaux doivent cesser de l’être, entrer en Europe à leur guise, tandis qu’un totalitarisme démocratique doit interdire les partis politiques jugés « racistes ».
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