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Avec une impudence incroyable, le Quotidien du Médecin (directeur Gérard Kouchner) du 2 avril affirme qu’en Belgique aucune plainte en justice n’a jamais été déposée pour euthanasie abusive ; et ce malgré une législation la plus libérale au monde. C’est au minimum un manque d’information, mais plus précisément un mensonge. Rappelons que ce pays est le seul au monde à pratiquer l’euthanasie d’enfants. Il n’est pas bon de se trouver dans le coma dans ce pays.

M. Tom Mortier, fils d’une femme souffrant d’une dépression chronique a porté plainte au parquet de Bruxelles contre le praticien, Wim Distelmans, qui a procédé à l’euthanasie de sa mère. Or cette affaire remonte au 20 avril 2012. L’intéressé s’était d’abord retourné vers le Conseil de l’Ordre des Médecins arguant que la loi n’avait pas été respectée. Ce n’est pas une nouveauté : toute une partie des euthanasies – au moins la moitié- se fait effectivement en dehors des barrières qui ont été fixées. Le cas basique est celui du médecin qui théoriquement doit faire la piqûre fatale mais qui s’en va et laisse faire le « sale boulot » par l’infirmière. Apparemment le Conseil de l’Ordre dans cette affaire n’a pas bougé. Il a donc porté plainte. Sa mère Godelieva De Troyer souffrait de dépression nerveuse. Plutôt que de lui donner un traitement, elle avait été euthanasiée. Apparemment la commission d’évaluation de la loi a estimé que la procédure avait été respectée. Or celle-ci était présidée par Distelmans qui précisément avait mis fin aux jours de la patiente. Apparemment il se serait trouvé juge et partie dans cette affaire. Tom Mortier a donc porté plainte en justice.

Distelmans est le bourreau en chef de la Belgique et véritable gourou de sa pratique. Il se trouve de nouveau mis sur la sellette. En effet, une nouvelle plainte a été diligentée par une jeune femme de 20 ans appelée Margot –elle n’a pas voulu donner son nom pour raisons professionnelles. Les circonstances sont les mêmes. Elle explique que Distelmans est oncologue et non pas psychiatre. Or c’est à la rigueur un psychiatre qui aurait pu décider la mise à mort. De plus il est nullement établi que la patiente aurait voulu en finir avec la vie. En effet, elle était en bonne forme physique et pensait que sa détresse émotionnelle pouvait être traitée. Elle prenait déjà un anti-dépresseur : mais Distelmans n’a pas tenu compte de ce qui se nomme en médecine « l’inversion de l’humeur » qui peut arriver en début de traitement. Il s’agit en fait d’une dépression survenant après un mieux. En outre personne de la famille ou de ses amis n’avait été prévenu.

Distelmans a déclaré de pas vouloir faire de commentaires sur ces affaires en raison du secret médical.

Conjointement, on rappelle que Nathan Verhelst, transsexuel belge de 44 ans a demandé et obtenu l’euthanasie en fin d’année dernière après plusieurs opérations de changement complet de sexe ayant échoué.

En Belgique et aux Pays-Bas les médecins ont le droit d’injecter un produit mortel sur la base de la souffrance physique ou psychologique. Ce dernier concept étant bien difficile à définir. Pire encore, il est prévu d’étendre l’euthanasie aux aliénés mentaux ne pouvant juger par eux-mêmes de leur état.

Hitler est ressuscité….

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