L’ONU depuis bien longtemps a prouvé son inefficacité dans de nombreux conflits internationaux. Reste méconnue la lutte terrible qui régulièrement revient au sein de cette institution : celle qui concerne la volonté du mondialisme à imposer universellement la culture de mort. Il faut à ce sujet faire chapeau-bas devant la diplomatie vaticane qui ferraille avec efficacité depuis des décennies. Nous présentons les deux derniers épisodes intervenus durant le mois d’octobre. Ils rendront espoir à beaucoup.

Un loup déguisé en mouton

L’UNFPA (United Nation For Population Activities) est un organisme onusien bailleur de fonds destinés à aider les populations pauvres. Bien qu’il s’en défende, il a toujours promu l’avortement à coups de dollars dans les pays du Tiers Monde (12 millions pour l’an dernier). En réalité au nom des droits de la femme, il s’est impliqué dans les « droits génésiques » ou sexuels et « la santé reproductive » (Reproductive Health). Il a tenté en vain cette année de faire admettre le gender sous les termes de « identité du genre » et « orientation sexuelle ». Régulièrement, aidés par des organisations féministes ou pro-IVG, divers groupes manifestent intra muros dans les locaux de l’ONU pour aboutir à la légalisation universelle de l’avortement et de l’homosexualité. Ceux-ci viennent soutenir bruyamment des motions qui de manière spasmodique sont présentées par le Canada et quelques pays occidentaux parmi lesquels se retrouve toujours la France (y compris du temps de Sarkozy). Ce qui d’ailleurs finit par énerver sérieusement la majorité des représentants à l’Assemblée Générale.

Toutes les stratégies utilisées -notamment par l’usage de mots de vocabulaires ambigus- ont jusqu’à ce jour été vouées à l’échec.

Deux bonnes gamelles

 En fin d’année dernière, l’UNFPA a décidé de se positionner sous un autre angle d’attaque en passant par une organisation bidon intitulée Global Youth Forum (Forum global de la jeunesse) qui s’est réunie avec grand tapage à Bali en décembre dernier. Pour diverses raisons longues à expliquer comme l’absence d’une traduction simultanée, l’organisation a complètement foiré. Finalement a été pondue la « Déclaration de Bali » recommandant à l’ONU de reconnaître l’accès à l’avortement et la promotion du gender pour tous les pays du monde. Les organisateurs ont complètement oublié que Bali l’exotique est en Indonésie, pays musulman, lequel n’a pas voulu soutenir le texte qui pourtant a été rapporté à l’ONU. Quoi qu’il en soit cette proposition de « recommandation » avait pour objet de faire pression lors des festivités liées aux soixante-dix ans de la Conférence du Caire tenue du 22 au 26 novembre 1943. Or l’Assemblée Générale il y a quinze jours a refusé la proposition du Brésil d’incorporer la Déclaration de Bali dans les motions concernant cette célébration, mais aussi qu’il en soit même fait mention. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle arrivait en trouble-fête et qu’en outre il était évident qu’elle allait être rejetée dans le cadre des schémas préparés. La stratégie de l’UNFPA n’avait pas fait long feu (au sens étymologique du terme). C’était l’échec d’années de manœuvres encouragées par l’Amérique, un terrible désaveu.  

 Perseverare diabolicum

Dans une réunion secrète tenue à huis-clos il y a huit jours, 11 pays dont les Etats-Unis et la France ont décidé de continuer à joindre leurs efforts pour promouvoir l’homosexualité dans le cadre de l’ONU. L’Américain John Kerry à la tête de cette initiative a essayé d’être optimiste ; mais il a qualifié la situation d’« énigmatique ». Pourquoi cet euphémisme ? L’Amérique avait déjà fait une tentative de ce genre en 2010 et s’était pris une gamelle monumentale. De plus le dernier essai diligenté en début d’année par la Belgique avait fait un fiasco tellement mémorable que ce pays lui-même avait été obligé de s’abstenir sur la motion qu’il avait mise au point avec l’aide d’une quinzaine de pays. Jusqu’à ce jour, de même que pour l’avortement, les efforts des lobbies LGBT ont toujours subi des échecs cuisants. En effet, la plupart des pays d’Asie et d’Afrique s’opposent à l’homosexualité. Dans le monde 80 Etats pénalisent la sodomie ; moins de 20 Etats reconnaissent les couples homosexuels et seulement 14 autorisent les homosexuels à se marier.

Ce sachant, il est important de comprendre que le combat continue en France et qu’il ne faut rien lâcher. Ce qui s’est passé à l’ONU est un grand signe d’espoir.

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