C’était le 22 octobre dernier. Le couple d’octogénaires avait choisi le fastueux hôtel parisien du Lutetia pour mettre fin à ses jours. D’après leur fils, ils pensaient depuis plusieurs dizaine d’années à se donner la mort avant que le poids des ans ne les rende dépendants ou n’emporte l’un avant l’autre.

Mais si les journaux se sont emparés du sujet, c’est que le couple de suicidés a laissé plusieurs lettres expliquant son geste. Dans l’une d’entre elle destinée au Procureur de la République le couple d’octogénaires demande le « droit » de mourir dans la dignité. Se sont-ils réellement suicidés ou l’a-t-on fait pour eux, se servant de leur cas pour servir la cause et forcer la main du Président de la République ? La question se pose. Quoiqu’il en soit, les faits rouvre le débat du suicide assisté, servant la cause de ceux qui veulent que soit légalisé le fait de donner la mort. Que ce geste désespéré soit encadré, cautionné par l’Etat.

Le débat relancé pourrait bien se conclure en faveur du suicide assisté. Parce que pour faire passer ces lois qui violent le bon sens et la loi naturelle, notre temps se saisit des cas particuliers qui frappent l’opinion. Le sentiment prévaut sur la raison. Les journalistes ne manquent pas, d’ailleurs de souligner qu’il s’agit d’un couple de « brillants intellectuels ». C’est donc qu’ils doivent avoir raison. Et de citer ces Pays qui ont dépénalisé le suicide assisté comme les Pays-Bas. La terre entière l’adopterait que cette loi demeurerait inique. La vie demeure, quoi qu’on en dise, un don de Dieu et c’est à Lui de décider le jour et l’heure à laquelle Il veut la reprendre.

Selon Jean-Luc Romero, président de l’association pour le droit de mourir dans la dignité, la France serait l’un des pays au monde où il y aurait le plus fort taux de suicide de personnes âgées et de grands malades. S’appuyant sur cette constatation il en déduit qu’il faut légaliser le suicide assisté. Au lieu de voir que ces actes sont le révélateur d’une détresse profonde auquel il faut remédier. Pour cela il faudrait redonner un sens à la vie et donc à la mort et aux souffrances. Il suffirait que Dieu reprenne sa place centrale au sein de la société. Et que l’Etat, bien loin de cautionner tous les débordements humains, s’occupe, enfin, d’assurer le bien commun.

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