Filip Dewinter, Jan Penris, Frank Creyelman et Anke Van dermeersch, tous parlementaires du Vlaams Belang, se sont rendus en Grèce afin d’y observer la situation en matière migratoire. Ils y ont rencontré le dirigeant de l’Aube dorée Nikolaos Michaloliakos, puis se sont rendus, accompagnés de cadres de l’Aube dorée, sur les îles de Chios et Lesbos.
Frank Creyelman, Anke Van dermeersch, Filip Dewinter, Nikolaos Michaloliakos et Jan Penris
La délégation du Vlaams Belang et des cadres de l’Aube dorée à Lesbos
La délégation du Vlaams Belang et des cadres de l’Aube dorée au monastère de Lesbos
La délégation venue de Belgique est reçue en compagnie de cadres de l’Aube dorée par le capitaine du port de Chios
Dans un hot-spot pour migrants (source)
Si certains se sont réjouis de voir des élus nationalistes flamands se rendre sur un lieu hautement symbolique de l’invasion migratoire et y tisser des liens avec leurs homologues grecs, le politiquement correct a malheureusement repris rapidement le dessus.
Dimanche, lors d’une réunion exceptionnelle de la direction du Vlaams Belang, Anke Van dermeersch (photo ci-dessus) a été exclue du conseil du parti et privée de son siège au Sénat, où elle sera remplacée par un autre élu de la Communauté flamande. Elle reste cependant députée flamande. Quant à Filip Dewinter et Jan Pennis, ils s’en sortent avec un rappel à l’ordre, étant donné l’impossibilité de les obliger à renoncer à leur siège.
« Avec un voyage de ce type, on ne peut que se tirer une balle dans le pied « , avait déclaré le président du parti flamand d’extrême droite, Tom Van Grieken. « Aube Dorée n’est pas un parti démocratique comme le nôtre et je souhaite m’en distancier de toutes les manières possibles », a ajouté Tom Van Grieken pour qui ses partenaires en Europe sont Marine Le Pen, Geert Wilders… , « mais pas Aube Dorée ». De quoi rappeler la stratégie de » dédiabolisation » de Marine Le Pen qui a exclu toute relation avec différents partis nationalistes à travers l’Europe.
Les trois députés ne pourront plus avoir de contacts à l’étranger sans avoir reçu le mandat du président ou de la direction du parti.
Ce règlement de compte intervient alors que le Vlaams Belang doit bientôt désigner ses figures de proue pour les élections communales de 2018. Or, il se murmure que Tom Van Grieken veut prendre la tête de liste à Anvers… à la place d’un certain Filip Dewinter.
Filip Dewinter a déclaré être « très déçu de la direction de mon parti. Tout s’est passé en coulisses, sans que les personnes concernées n’aient pu s’expliquer ou se défendre ».
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