Le week-end du 4 août a vu l’arrestation de trois Israéliens dans la ville de Carthagène (Colombie), qui étaient à la tête d’un vaste réseau de prostitution, tant de femmes que de fillettes. Les autorités colombiennes ont également demandé à Interpol d’arrêter un ancien soldat israélien expulsé de Colombie pour avoir dirigé un réseau de prostitution juvénile. Les autorités ont affirmé que, même après son expulsion, Assi Ben-Mosh, 44 ans, continuait de gérer ses opérations illicites en Colombie de loin, très exactement d’Ashdod.

Mosh a été expulsé en Israël après avoir découvert qu’il faisait partie d’un groupe d’anciens soldats israéliens qui avaient transformé un petit village de pêcheurs de Taganga – qui était connu des habitants comme  » le petit Israël » – en un « repaire sexuel » de leur base dans un complexe de luxe, le Benjamin Hostel, visiblement interdit aux goïm si on en croit des témoins, les visiteurs ont même signalé sur TripAdvisor que c’était un lieu indésirable pour les non-Israéliens. « Pas Israélien ? Oubliez ça » a ainsi écrit un visiteur qui avait donné à l’hôtel deux étoiles dans la revue. « Tout d’abord, c’est un bon hôtel / auberge mais si vous n’êtes pas d’Israël, je n’irais pas là-bas ma femme et moi nous sommes sentis très mal à l’aise même si des gens venaient nous dire : êtes-vous d’Israël? » J’ai répondu « non » à leur réponse « alors pourquoi voudrais-tu venir ici« . ». La sécurité à l’hôtel est coordonnée par Willington Vasquez, alias « Manuel, ancien membre d’un escadron de la mort paramilitaire ».

Si on en croit les révélations d’El Heraldo, le quotidien libéral de Barranquilla, Mosh était à la tête d’un petit empire de drogue et de prostitution enfantine à Carthagène, Bogotá, Medellín, ainsi qu’en Équateur, au Mexique et au Brésil. Ce qui n’étonnera pas ceux qui ont lu La Mafia Juive ou, plus ancien, le dernier livre de Yann Moncomble Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondiale où il a été souligné le lien entre le Mossad et les cartels de drogues en Colombie  Les résidents locaux ont fait part de leur soulagement après son arrestation et son expulsion en novembre 2017. Lors de celle-ci, la police colombienne avait alors déclaré : « La police de Santa Marta, capitale du département de Magdalena, annonce la destitution d’un citoyen israélien qui possède un hôtel spa fréquenté par de nombreux touristes étrangers. Les procédures d’expulsion ont été entamées conformément à la loi et seront exécutées en raison du comportement des Israéliens, qui a porté atteinte à la sécurité nationale de la Colombie ». Il avait été arrêté alors qu’il était arrivé au bureau de l’immigration à Santa Marta accompagné d’un groupe d’hommes armés. On pense qu’il essayait d’obtenir la citoyenneté colombienne. Selon la police nationale, Moosh a été soupçonné d’avoir découvert que ses permis d’exploitation touristique et hôtelière avaient été obtenus par l’intermédiaire d’une tierce partie, lui permettant de mener des activités criminelles non détectées pendant une décennie.

Les frictions entre les habitants de Taganga et les Israéliens ont également été signalées en 2012, suite à l’enquête d’El Tiempo, le quotidien de droite colombien « Quatre anciens soldats israéliens sont les nouveaux « maîtres » de Taganga ».  Le journal alléguait que les « hommes d’affaires » israéliens vendaient de la cocaïne et exploitaient sexuellement des jeunes filles. Le journaliste qui enquêtait sur ces allégations s’est entretenu avec des responsables locaux, des habitants et des hommes d’affaires israéliens qui ont plaidé l’innocence et hurlé aux calomnies antisémites. Mais le rapport a prouvé le contraire… Les autorités ont déclaré être « clairement plusieurs ex-soldats israéliens arrivés dans ce village » étaient des « chefs de bandes criminelles ». Les autorités se sont plaintes du fait que les Israéliens avaient pris possession des locaux sociaux, violé les règles relatives au paiement des taxes et des permis et étaient impliqués dans la vente de drogues et l’exploitation sexuelle des enfants. Les ex-soldats israéliens sont connus sous le nom de « les intouchables ». Les journalistes d’ El Tiempo se sont rendus dans la région et ont découvert que certains d’entre eux vivaient dans une masse de béton, gardée par huit caméras de sécurité. D’autres portent des armes et se déplacent dans des camions 4 × 4 battant pavillon israélien. Des témoignages de villageois et des autorités locales qui, selon El Tiempo, ont demandé l’anonymat par crainte de représailles, ont mis au jour l’industrie de la drogue et de la prostitution qui a détruit le petit village de pêcheurs. Le maire de Santa Marta à l’époque, Carlos Caicedo, a déclaré à El Tiempo que la situation à Taganga était grave et qu’il demanderait à l’ambassade israélienne et au ministère des Affaires étrangères de revoir le statut juridique des ex-militaires installés dans le Benjamin.

Hristo XIEP

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

5 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !