Médias Presse Info vous avait déjà relaté la visite de la garde des Sceaux, Christiane Taubira, au Grand Orient de France (GODF).  Samedi dernier, c’est au dîner annuel de la Grande Loge de France (GLDF) que Christiane Taubira a pris la parole.

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Près de 200 personnes se pressaient à ce banquet de la GLDF, deuxième obédience maçonnique française, réunie sous haute protection policière dans le sous-sol voûté de son siège parisien, rue Puteaux, dans le XVIIe arrondissement. Au menu : dos de cabillaud laqué et noisettes d’agneau avec son mikado d’asperges vertes, le tout arrosé de Château de Fontenay 2011 blanc et de Château Beauséjour 2010 Montagne Saint-Emilion.

Parmi les convives de ce quatrième dîner annuel, figuraient l’ancien ministre Pierre Joxe, le chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé, l’ancien ministre écologiste Corinne Lepage, le président socialiste de la Commission des lois au Sénat Jean-Pierre Sueur, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Rogier Cukierman, le romancier Alexandre Jardin, le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus et le comédien Pascal Légitimus.

Dans son propos introductif, le “Grand Maître” Marc Henry avait dit : « Nous n’intervenons pas dans le champ politique». La promesse ne fut respectée que quelques secondes. Une fois de plus, les francs-maçons ont joué à se faire peur. Quelques heures plus tôt, des inscriptions «Non à la République maçonnique» et «Taubira dégage» avaient été peintes sur la chaussée devant le siège de la GLDF. Il n’en fallait pas plus pour que la République soit «en danger».  Marc Henry a d’ailleurs affirmé à l’AFP qu’il allait porter plainte après ces tags «odieux».

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Discours classiques sur les «valeurs non négociables» que sont «la laïcité, les droits de l’Homme et la dignité humaine», mises en péril «comme elles ne l’ont jamais été depuis la Seconde Guerre mondiale». «Toutes les communautés sont attaquées – les juifs, les musulmans, les francs-maçons…. Cela n’est pas acceptable, cela n’est plus possible», a déclaré le grand chef trois-points.

«Nous n’avons pas fait attention aux rages qui couvaient, aux barbaries qui s’apprêtaient à éclore», a pour sa part affirmé Christiane Taubira, citant au passage Rousseau, Césaire, Jaurès ou Goethe.

Quant à l’écrivain Alexandre Jardin, il a suivi le mouvement : «J’ai mal vécu la montée du FN. Comme j’ai mal vécu d’être le petit-fils du directeur de cabinet de Pierre Laval». «Je ne veux pas que Marine Le Pen passe, c’est maintenant que ça se joue», a-t-il ajouté.

Pour des gens qui disaient ne pas avoir l’intention d’intervenir dans le champ politique…

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