L’affaire des pilules de troisième et quatrième génération est déjà oubliée des Français. Rappelons que l’on a « découvert » ce que tous les médecins savaient, à savoir que ces produits entraînaient des phlébites et des embolies mortelles notamment sous la forme d’accidents vasculaires cérébraux. Combien les labos ont-ils payés les fonctionnaires de l’Europe pour donner l’absolution à ces produits qui en France sont de nouveau en vente libre ? Le bon peuple cependant se méfie et la chute des ventes est impressionnante. 65 % des utilisatrices ont renoncé à ce « médicament ». Une étude américaine vient leur donner raison.

Il existe aux Etats Unis un organisme indépendant du nom d’American Heart Association (AHA). Il est la référence en toute matière concernant les maladies cardiaques, leurs origines et leurs conséquences. Il collecte toutes les données connues sur ces sujets. Ses avis sont suivis et il a organisé un symposium sur la vaste question des accidents vasculaires cérébraux et de leur prévention. La question de la pilule n’est qu’un élément parmi de multiples autres comme l’alimentation ou le mode de vie. Des conclusions sont données dans le domaine préventif.

Dans ce cadre, le  jeudi 7 dernier l’AHA, sous la signature d’une trentaine de médecins, publie le compte-rendu du chapitre « pilule ». Celle-ci augmente le risque d’hypertension artérielle, l’hypercoagulabilité sanguine. Un certain nombre d’autres facteurs additionnels est à prendre en considération : l’obésité, le tabagisme, les migraines chroniques, les maladies rénales, des antécédents familiaux d’hypertension artérielle, le stress, la dépression, etc. Ces facteurs se surajoutent en cas de prise de pilule. Par exemple 80 % des noires sont en surpoids : c’est parmi elles que se constatent le plus d’AVC. Le tout aboutissant à un risque général doublé de faire un accident vasculaire cérébral. 

Les AVC sont la troisième cause de mortalité chez les femmes. 60 % d’entre eux sont imputables à la prise de pilule. Le neurologue Cheryl Bushnell, principal rédacteur rappelle que « Les facteurs de risque qui sont propres aux femmes doivent être reconnus, et les femmes peuvent commencer à diminuer leur risque beaucoup plus tôt qu’on ne le pensait, même dans les années de procréation. »

A méditer dans un pays où règne l’omerta sur cette question  et où la plupart des médias en affirmant l’innocuité de la pilule sont les complices de drames épouvantables.

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